Monnaie
Franc guinéen (cours flottant)
PIB (2010)
4,7 Milliards US$
Taux de croissance (2010)
3 %
Taux d’inflation (2010)
20 %
Dette publique extérieure
3 072 milliard de dollars, soit 75% du PIB
Balance commerciale(2010)
-370,6 MUS$
Principaux clients
Espagne (18,9%), Irlande (8,4%), Inde (5,6%)
Principaux fournisseurs
Chine (22,1%), Pays-Bas (16,9%), France (11%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
agriculture
24,9 %
industrie
46,7 %
services
28,4 %
Situation économique
Le pays dispose d’un très riche potentiel (outre un tiers des réserves mondiales
de bauxite
or, diamant, fer, manganèse, zinc, cobalt, nickel, uranium)
largement sous exploité puisque le secteur minier contribue pour 15 à 20% au PIB
et pour plus de 60% aux exportations du pays, mais n’assure que 25% des recettes
intérieures de l’Etat.
L’instabilité politique qu’a connu la Guinée en 2009 et 2010 a fortement impacté
l’économie guinéenne
faible croissance économique (-0,3% en 2009 et 1,9% en
2010), accélération de l’inflation (7,9% en 2009, 21% en 2010) du fait de la
croissance de la masse monétaire (25% en 2009, 75% en 2010 contre), doublement
du déficit budgétaire (7,2% du PIB en 2009, 14,2% du PIB en 2010). Alors que la
Guinée avait atteint en décembre 2000 le point de décision de l’initiative pour
les Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), les IFI ont interrompu toutes relations
avec la Guinée suite au coup d’Etat de Dadis Camara en décembre 2008. Avec le
lancement, en février 2010, de la transition par le général Konaté, la France
s’est mobilisée pour que les IFI reprennent leurs relations avec la Guinée.
Suite à l’élection d’Alpha Condé en novembre 2010, les IFI ont reconnu le
gouvernement Condé et se sont rendues en Guinée en février et mars pour définir
les modalités d’une reprise de programmes de financement.
Les autorités guinéennes ont affiché le souhait de conclure un programme avec le
FMI très rapidement et de trouver une solution à l’apurement de la dette
extérieure préalable à la remise en route de l’initiative Pays Pauvres Très
Endettés (PPTE) et à une reprise des activités des IFI. La Guinée espérait
obtenir de premiers signes positifs du FMI aux assemblées de printemps. La
Guinée n’étant pas prête, le FMI a toutefois décidé de reporter l’examen du cas
de la Guinée au mois de juin 2011. La stratégie conjointe permettant d’envisager
l’atteinte du point d’achèvement de l’IPPTE en avril/mai 2012 qui avait été
définie au printemps a été remise en cause, en juin, par l’indemnisation de 700
MUSD versée par Rio Tinto. Les IFI se sont à nouveau rendues en Guinée en
juillet et on pu relever sur le 1er semestre 2011, de bonnes performances
macro-économiques. Une nouvelle mission devrait se rendre en Guinée en septembre
afin de préparer les assemblées d’automne à Washington.