PIB
2,25 Mds USD (2010/FMI)
PIB par habitant
381 USD/habitant (2010/FMI)
Taux de croissance
1,8% (2010/FMI)
Taux d’inflation
16,8% (2010/FMI)
Taux de chômage (au sens du BIT)
n.d.
Déficit public
13% du PIB (2010/DGTrésor)
Dette publique
133% du PIB (2010/DGTrésor)
Balance commerciale (2010)
-0.29 Mds USD soit 13% du PIB (2010/DGTrésor)
Principaux clients
Ita
Principaux fournisseurs
Arabie Saoudite 15,7% ; Egypte 11,9% ; Chine 11,1% ;
Inde 8,9% ; Allemagne 7,2% ; Italie 7,2% ; Afrique du Sud 6,5% ; Brésil 5,9% ;
Corée du Sud 4,3% (2010/CIA)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2010/CIA)
agriculture
14,3%
industrie
23,1%
services
62,6%
Situation économique
Eléments structurels de l’économie
L’Erythrée est un des pays les plus pauvres du monde. Sa population compte
notamment sur les transferts de la diaspora (dont l’Etat érythréen prélève 2%)
pour subvenir à ses besoins.
Les tensions avec les pays frontaliers (Ethiopie, Djibouti) entravent le
développement économique du pays. L’économie érythréenne est également impactée
négativement par plusieurs phénomènes à caractère structurel; un déficit
commercial élevé (-290 MUSD en 2010) du fait de la faiblesse de son offre
exportable ; une aide internationale en réduction régulière ces dernières années
compte tenu notamment de l’attitude peu constructive des autorités locales à
l’égard des principaux bailleurs internationaux ; un poids de la dette publique
particulièrement important (133 % du PIB en 2010 dont 49% du PIB pour la seule
dette externe).
Depuis 2005, le gouvernement a interdit la plupart des importations et a
instauré un contrôle des changes étroit. Le secteur de la construction a été
nationalisé au cours de l’été 2006.
Conjoncture économique
Les performances économiques de l’Erythrée sont modestes; le FMI estime que le
PIB a crû en termes réels de 1,8% en 2010. L’inflation, bien qu’en réduction
sensible par rapport à 2009 (34,7%), demeure élevée en 2010 atteignant 16,8%.
Les réserves en devises de l’Erythrée sont faibles aux alentours de 2 mois
d’importations.
Le déficit commercial érythréen reste lourd pour le pays; il représente 13% du
PIB en 2010.
Malgré ces performances économiques modestes, la mise en exploitation de la mine
d’or de Bisha devrait contribuer à la relance de la croissance en 2011 et à
l’amélioration de la balance commerciale. L’activité de la mine devrait
représenter 1 point de PIB en 2011 et près de 2 points en 2014.
Finances publiques
Le déficit public se réduit; il est passé de 15,5% du PIB en 2009 à 13% du PIB
en 2010.
La situation des finances publiques reste critique; la dette publique représente
133% du PIB et la dette extérieure 49% du PIB. Cette charge est difficilement «
soutenable » pour l’économie nationale.
Néanmoins, les rentrées fiscales devraient augmenter dans les années à venir du
fait de la mise en exploitation de la mine d’or de Bisha. Le FMI estime que sa
contribution au budget national atteindra 19 MUSD en 2011 puis 100 MUSD en 2012.
Aide publique au développement
En 2009, l’APD totale reçue par l’Erythrée s’élève à 145 MUSD. Les
principaux donateurs sont les grands bailleurs multilatéraux(Banque mondiale,
Union européenne) qui représentent 60% de l’aide. Néanmoins, les relations entre
l’Erythrée et les bailleurs internationaux sont difficiles. Plus aucune réunion
n’a eu lieu depuis 2004 car les autorités érythréennes considèrent le suivi des
bailleurs comme une ingérence dans la gestion des affaires intérieures du pays.
En novembre 2011, l’Erythrée a décidé de mettre fin à l’aide financière de
l’Union européenne au titre du 10ème FED. Le gouvernement érythréen a également
décidé que les dernières ONG étrangères présentes dans les pays devaient cesser
leurs activités avant le 31 décembre 2011 et que les agences de l’ONU ne
seraient pas autorisées à poursuivre leurs programmes au-delà du 31 décembre
2012.
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