Données économiques        0  641 lectures

PIB
30,9 Mds USD (2010/FMI)

PIB par habitant
752 USD/habitant (2010/FMI)

Taux de croissance
5,4% (2010/FMI)

Taux d’inflation
5,5% (2010/FMI)

Taux de chômage (au sens du BIT)
40% (2008/CIA)

Déficit public
6,5% du PIB (2010/DGTrésor)

Dette publique
47,1% du PIB (2010/DGTrésor)

Balance commerciale (2010)
-6,5 Mds USD soit 20% du PIB (2010/DGTrésor)

Principaux clients

Royaume-Uni 11% ; Pays-Bas 10% ; Ouganda 9% ; Tanzanie 9% ; Etats-Unis 6% ; Egypte 6% (2010/CIA) Principaux fournisseurs
Inde 12,5% ; Chine 12% ; Emirats Arabes Unis 9% ; Afrique du Sud 8% ; Arabie Saoudite 6% ; Etats-Unis 6% ; Japon 5% (2010/CIA)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2010/CIA)
Agriculture
22%
Industrie
16%
Services
62%

Situation économique
Le Kenya est la première puissance économique d’Afrique de l’Est. La réussite économique kenyane repose sur le « miracle des 3 T »
les Transferts de la diaspora qui représentent la 1ère ressource en devises ; le Thé (2ème ressources) ; le Tourisme (3ème ressource). L’horticulture (roses en particulier) constitue la 4ème ressource. Dans un mouvement d’urbanisation croissante, on constate l’émergence d’une classe moyenne qui représenterait aujourd’hui 20% de la population alors que 40% de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté.
Il existe trois grands freins au développement du pays
la dépendance énergétique qui rend le pays très sensible aux chocs énergétiques ; le sous investissement en particulier dans les infrastructures physiques (routes, installations portuaires), conséquence de nombreuses années d’abandon entre 1980 et 2000 ; le secteur agricole kenyan, pilier de l’économie, qui demeure très vulnérable aux aléas climatiques et oblige le pays à augmenter ses importations, notamment alimentaires. Toutefois, depuis 2008, le gouvernement kenyan a lancé le programme « Vision 2030 », vaste programme d’investissements notamment en matière d’infrastructures et d’énergie. Ce programme ambitieux, dont l’objectif est de rattraper les pays à économie intermédiaire, devrait permettre de réduire ces freins au développement.

Conjoncture économique
Après les ralentissements de 2008 et 2009, l’économie kenyane a renoué avec une croissance forte
le FMI estime que le PIB a crû en termes réels de 5,4% en 2010 et prévoit une croissance de 5,7% en 2011. Toutefois, des incertitudes existent quant à la maîtrise de l’inflation
la Banque centrale kenyane estime que le rythme de l’inflation a atteint 16,67% en année glissante en août 2011. L’impact social de la hausse des prix est perceptible d’autant que les denrées de base et le carburant sont prioritairement touchés. Le gouvernement kenyan a pris des mesures, salariales notamment, qui ont néanmoins permis de contenir le mécontentement jusqu’à présent (une grève de 230 000 enseignants du secteur public a eu lieu en septembre 2011).
En matière de changes, le shilling kenyan se déprécie depuis le début de l’année 2011
entre janvier et septembre 2011, le dollar US s’est apprécié de 26% face au shilling kenyan (hausse de la demande de dollars du fait du surcoût des importations – augmentation du cours du pétrole et des matières premières agricoles – et tendance des grands opérateurs locaux à convertir leurs disponibilités en dollars). Les réserves en devises du Kenya atteignent 3,8 Mds USD fin 2010 soit l’équivalent de 3,3 mois d’importations.
Le déficit commercial kenyan affiche une tendance à la dégradation
il devrait passer de -6,5 Mds USD 2010 à -8,4 Mds USD en 2011.

Finances publiques
Le déficit public augmente il est passé de 4,4% du PIB en 2008 à 6,5% du PIB en 2010. Ce déficit, tiré par les dépenses d’investissement de long terme, est considéré comme raisonnables par le FMI. Le budget 2011/2012 donne la priorité au développement des infrastructures (+34% par rapport à l’enveloppe du budget précédent), à la lutte contre la pauvreté et à la mise en place des réformes structurelles (fiscalité et mise en œuvre de la nouvelle constitution d’août 2010). L’enveloppe attribuée à la réforme constitutionnelle atteint environ 200 M€ et sera principalement consacrée à la préparation des élections présidentielles de 2012.
La dette publique kényane augmente également
elle est passée de 45,1% du PIB en 2009 à 47,1% du PIB en 2010. Les prévisions pour 2011/2012 font néanmoins état d’une légère baisse à 46,9% du PIB.

Aide publique au développement
En 2009, l’APD totale reçue par le Kenya s’élève à 1,8 Md USD soit près de 5 % du PIB du pays. La France fait partie des principaux bailleurs bilatéraux avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon. Parmi les bailleurs multilatéraux figurent l’Union européenne, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement
 

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