Données économiques        0  496 lectures

PIB (2009)
1,88 Md USD (Banque mondiale)

PIB par habitant (2008)
320 USD (Banque mondiale)

Taux de croissance (2009)
4 % (The Economist Intelligence Unit)

Taux d’inflation (2009)
9,3 %

Balance commerciale (2009)
-290 M USD (Banque mondiale)

Principaux clients
Belgique (32,1%), Roumanie (16,8%), USA (9,9%), Pays-Bas (8%)

Principaux fournisseurs
RSA (20,1%), Chine (18,1%), USA (11,2%), Royaume-Uni (10,9%)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB

agriculture
51,4%

industrie
22,1%

services
26,6%

Situation économique

Avec un PIB qui, en 2009 a atteint 1,88 Mds USD, soit 310,8 USD par tête, 70% de la population est en situation de pauvreté et 26% en situation d’extrême pauvreté.
L’agriculture reste le principal moyen de subsistance des habitants. Ce secteur représente 51,4% du PIB et 2/3 des emplois du pays. La production agricole est concentrée sur quelques produits de base
riz, cacao ou café. La pêche est d’un apport limité, malgré des ressources maritimes abondantes. Les ressources naturelles renouvelables (agriculture, sylviculture et pêche) représentent 50% du PIB (75% de la population en vivant). L’exploitation des ressources minières (10 à 15% du PIB) concerne le diamant, le rutile, et dans une moindre mesure l’or et la bauxite. Le secteur industriel est limité aux seules industries de biens de consommation. L’accès à l’électricité est une problématique cruciale. Les génératrices de la centrale de King Tom, à Freetown, fournissent moins d’un tiers des besoins en énergie de la capitale. Le barrage hydroélectrique de Bumbuna est achevé depuis un an et a été partiellement mis en service en décembre 2009, améliorant grandement la distribution d’électricité à Freetown. Le réseau routier est en cours de réhabilitation sur financement international (principalement l’UE). Il n’existe plus de chemin de fer, les deux lignes existantes ayant été démantelées dans les années 70. Dans le secteur tertiaire, la Sierra Leone connaît une expansion très rapide du marché de la téléphonie mobile GSM, qui supplée l’absence de lignes fixes dans la plupart des zones rurales. Quant au tourisme, florissant auparavant, il a été annihilé par la guerre. Le secteur bancaire se restaure après avoir été anéanti durant la guerre.
Le ralentissement économique mondial a affaibli les perspectives économiques de Sierra Leone pour l’année 2009. La croissance réelle du PIB a ralenti à 4% pour 2009 contre 5,5% en 2008. L’agriculture, les services et le secteur minier soutiennent la croissance. Les bénéfices de la découverte de pétrole offshore ne sont pas attendus avant longtemps le développement de ce secteur est conditionné à la mise en place d’une agence nationale. L’instauration en 2010 d’une taxe sur la production de biens et services, l’augmentation de la taxe sur l’exploitation diamantifère, a permis une importante hausse des rentrées fiscales.
La signature d’une importante concession de minerai de fer au Nord du pays (vraisemblablement l’une des plus grandes du monde) avec la société London Mining and African Minerals Ltd pourrait permettre au pays de faire face à la chute inquiétante de ses revenus subie depuis le ralentissement économique mondial.
Cette concession, qui représente 57% du marché minier national a été conclue pour 99 ans, au Nord du pays, fief du parti au pouvoir et du Président Koroma. La conclusion de ce contrat fait polémique en Sierra Leone car il n’est pas certain que l’exploitation de ce gisement bénéficie véritablement au pays compte tenu des innombrables exemptions fiscales accordées.
Le pays s’efforce de s’acquitter de ses obligations en matière de transparence minière, avec la publication du premier rapport EITI en mars 2010. Le gouvernement a de plus intensifié ses efforts contre le commerce clandestin des pierres précieuses.
Le diamant est l’une des principales sources de devises de la Sierra Leone, qui a exporté au cours des cinq premiers mois de 2010, pour un montant de 35 millions de dollars (28 millions d’euros), ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à la même période en 2009. La valeur des exportations de diamant avait chuté à 79 millions de dollars en 2009, contre 99 millions de dollars en 2008. Cet affaissement avait été attribué à la baisse du volume de diamants exportés ainsi qu’à la chute des cours mondiaux. Les taxes sur les exportations de diamants ont également été augmentées par le gouvernement - passant de 6,5% à 15% - en janvier 2010, afin d’accroître les revenus du secteur.

La Sierra Leone bénéficie de nombreux programmes d’aide

Depuis juillet 2010, un nouveau programme du FMI (Facilité élargie de crédit) au titre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance a été amorcé pour un montant total de 47,9 MUSD sur trois ans.
Le montant total des prêts de la Banque Mondiale à la Sierra Leone s’est élevé à 243,62 MUSD en 2009. La Banque mondiale a accordé en 2011 deux financements totalisant 42 millions de dollars destinés à des projets agricoles.
Les engagements de la Banque africaine de développement pour la période 2006-2011 pour la Sierra Leone s’élèvent à 61,2 MUSD.

 

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