PIB (2009)
7.2 milliards de dollars (est. EIU)
PIB par habitant (2010)
680 euros
Taux de croissance (2010)
2.5 % (FMI)
Taux d’inflation (2010)
2.1 % (FMI)
Solde budgétaire
ND
Balance commerciale
ND
Principaux clients
Chine (17.8%), Inde (15.9%), Niger (5.6%),
Etats-Unis (5.3%) (2008 EIU)
Principaux fournisseurs
Chine (36.2%), Etats-Unis (13.3%), Thaïlande (6.6%),
France (6.5%) (2008 EIU)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
-agriculture
36 % (Primaire) (DGTPE)
-industrie
14 % (secondaire) (DGTPE)
-services
50 % (tertiaire) (DGTPE)
Situation économique
La crise économique mondiale a eu impact significatif sur l’économie béninoise
dont la croissance devrait atteindre 2,5% en 2009 contre 5% en 2008.
L’économie béninoise reste dominée par le secteur agricole, en particulier par
le coton qui assure directement ou indirectement les revenus d’une grande partie
de la population. Le programme d’assainissement et de relance de la filière
cotonnière fixe l’objectif d’une production de 600.000 tonnes de coton graine en
2011-2012. A ce stade, les effets des réformes annoncées ne se font pas sentir.
Ainsi, pour la campagne 2008-2009, la production de coton graine est estimée à
240.000 tonnes, pour une prévision de 380 000 tonnes.
Les échanges commerciaux, tant nationaux que régionaux (principalement avec le
Nigeria), sont surtout de nature informelle.
La fin du régime socialiste et l’élection de Nicéphore SOGLO avaient été marqués
par un large mouvement de privatisations entre 1991 et 1996. Ce processus, qui
avait ensuite connu une phase de ralentissement a repris, notamment avec les
projets de privatisation de la SONAPRA (coton), de la SBEE (eau et électricité)
et de Bénin télécoms.
Alors que le début de la décennie a été marqué par une décélération continue de
la croissance, une inversion de tendance est apparue depuis 2005. Le climat des
affaires s’améliore et la confiance est de retour chez les opérateurs. Mais les
problèmes liés à la production et à la distribution d’énergie (délestages)
subsistent.
Membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Bénin a
constitué une « zone de coprospérité » avec le Nigeria et le Togo (février 2007)
afin d’accélérer l’intégration régionale. On note cependant peu d’avancées sur
ce dossier.
Bénéficiaire de l’initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), le
Bénin en a atteint le point de décision en juillet 2000 et le point d’achèvement
en mars 2003. Il a bénéficié d’importantes annulations de dettes dans le cadre
des initiatives PPTE et IADM (Initiative d’Allégement de la Dette
Multilatérale).