PIB (2009)
2,8 milliards de dollars
(2009, Banque mondiale)
PIB par habitant
environ 440 US$
Taux de croissance (2011)
3,7 % (estimation)
Taux d’inflation (2011)
2,1 % (estimation)
Principaux clients
Allemagne (16,6 %), Ghana (12,1 %), Burkina Faso (10,5 %),
Inde (9,7 %) (2009, EIU)
Principaux fournisseurs
Chine (37,1 %), France (8,7 %), Pays Bas (6,8 %), Inde
(5,2 %) (2009, EIU)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
(2008, EIU)
agriculture
40,7 %
industrie
20,5 %
services
38,8 %
Situation économique
L’économie togolaise repose sur le commerce de transit, le secteur agricole et
sur l’exploitation des phosphates dont la production a chuté à 2,9 Mt en 1991 et
à 800 000 tonnes en 2008. Le secteur informel est très important. La croissance
demeure faible alors que l’accroissement démographique reste élevé.
L’année 2008 a été marqué par une normalisation des relations du Togo avec les
institutions financières internationales, ce qui permet d’envisager un règlement
de la question de la dette extérieure (plus de 80% du PIB). Le FMI a ainsi
approuvé le 21 avril 2008 un programme FRPC pour un montant de 60 Md DTS. Les
relations entre le Togo et la Banque mondiale sont normalisées après qu’une
solution a été trouvée au mois de mai pour régler les arriérés qui s’élevaient à
153M$. Ceci a été rendu possible par l’implication de la France dans le montage
financier destiné à apurer ces arriérés (mise en œuvre par l’AFD d’un « crédit
relais »). La Banque africaine de développement a accepté de faire bénéficier le
Togo de sa nouvelle Facilité pour les Etats fragiles. Enfin, le 12 juin 2008,
les créanciers du Club de Paris sont convenus d’un accord d’allègement de la
dette publique extérieure évaluée à 965 M$ (dont deux tiers d’arriérés et
d’intérêts en retard). 347M$ seront annulés, tandis que le reste sera
rééchelonné et différé jusqu’en 2012, lorsque le Togo aura atteint le point
d’achèvement de l’initiative PPTE. Le Togo a atteint le point de décision de
l’initiative PPTE le 24 novembre 2008.
Des progrès notables ont été réalisés en matière de finances publiques
(meilleure gestion du trésor, du fisc et des douanes). Des restructurations sont
attendues dans les secteurs bancaire, du coton et des phosphates. Des réformes
devront aussi être conduites dans les domaines de l’eau, de l’électricité ou
encore s’agissant du port de Lomé.
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