Malgré un poids économique modeste au
sein de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Bénin sait jouer de son image de « bon élève
» de l’Afrique de l’Ouest pour peser dans les relations internationales. Il
exerce une diplomatie dont la compétence est reconnue et est actif dans les
organisations internationales. Le président Boni Yayi a été élu président de
l’Union africaine en janvier 2012. Son mandat s’est achevé le 26 janvier 2013.
Il est, depuis le 24 octobre 2013, Président de l’UEMOA (reconduit pour un an le
19 janvier 2015)
La stabilité du pays depuis quinze ans, dans une sous-région de l’Afrique de
l’Ouest secouée par de graves crises politiques, en fait un médiateur recherché.
De plus, le rôle modéré et constructif qu’il a joué comme membre non permanent
du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les années 2004-2005 a été
apprécié par l’ensemble de la communauté internationale.
Le Bénin participe à plusieurs opérations de maintien de la paix menées par
l’ONU, principalement en Haïti au sein de la Minustah (40 hommes), en RDC au
sein de la Monusco (494 hommes), et plus récemment au Mali au sein de la Minusma
(250 hommes au 31 janvier 2014). Il est le 22ème contributeur des Nations Unies
dans le classement mondial des contributions pour les troupes.
Sur le plan économique, le Bénin s’est fait le porte-parole des pays
ouest-africains producteurs de coton avec le Burkina Faso, le Mali et le Tchad.
Après l’échec de la conférence de l’OMC à Cancun, il continue d’être, à Genève,
un pays moteur pour la reprise de négociations, dont l’un des objectifs est la
disparition des subventions aux agriculteurs européens et américains.
Respectueux du droit international, il s’est conformé à la décision de la Cour
internationale de justice attribuant l’île de Lété au Niger (arrêt de la CIJ du
12 juillet 2005). Membre très actif de la Francophonie, dont il a fait l’un des
axes de sa politique étrangère, le Bénin a accueilli à Cotonou le Sommet des
chefs d’Etat des pays ayant le français en partage en 1995. Il joue un rôle
important par l’intermédiaire des programmes de l’AUF et, sur le plan
linguistique, par le développement du CEBELAE (centre béninois des langues
étrangères) en direction du Nigeria, du Ghana et de la Guinée équatoriale.
Plusieurs villes du Bénin sont membres de l’Association internationale des
maires francophones (AIMF).
Il convient enfin de rappeler que l’accord de partenariat entre les membres du
groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et la Communauté
européenne, qui succède à la convention de Lomé IV, a été signé à Cotonou le 23
juin 2000.
Mise à jour : 18.06.15
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