Monnaie
Naira
PIB
216 milliards de dollars (2010)
PIB par habitant
environ 1944 US$ (2010, est. EIU)
Taux de croissance
7,8% (2010, EIU)
Taux de chômage (au sens du BIT)
Nd
Taux d’inflation
11,7% (2010, EIU)
Principaux clients
Etats-Unis (34,2%), Brésil (10%), Inde (9,5%) Espagne (7%), (2010, EIU)
Principaux fournisseurs
Chine (15%), Etats-Unis (8,6%), Pays Bas (7,9%), Corée du Sud (5,7%) (2010, EIU)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
Agriculture 44,4%, Commerce 17,6%, Services 17,3%, Pétrole et gaz 15,2%,
Industrie 3,9%, Construction 1,6% (2010, EIU)
Situation économique
L’économie nigériane reste dominée par le secteur des hydrocarbures, qui
représente 39% du PIB et plus de 90% des IDE.
L’insécurité dans la zone du delta du Niger, ainsi que le vol de pétrole à
grande échelle entraînent une chute de la production qui s’établit aujourd’hui à
1,8 millions barils/j, pour une pleine capacité de 3 millions barils/j. Le
Nigeria a même du céder sa place de principal producteur subsaharien au profit
de l’Angola. Le développement des champs pétroliers et gaziers offshore -
davantage en sécurité et où gisent d’importantes réserves - se poursuit.
Bien que riche en hydrocarbures, le pays est confronté à un état d’urgence
énergétique. 70% de la population dépend encore du bois pour son énergie, la
capacité de production électrique est inférieure à 4000 MW (par comparaison,
l’Afrique du Sud avec une population de 48 millions d’habitants a une capacité
de production supérieure, 36 000 MW) et les gaz issus de l’exploitation
pétrolière sont mal valorisés. Les capacités de raffinage sont insuffisantes et
le Nigeria doit paradoxalement importer des produits pétroliers raffinés.
L’agenda en 7 points du Président YAR’ADUA accordait une place prioritaire au
développement économique, en poursuivant la résolution de la crise énergétique,
la sécurité alimentaire, la création d’emploi, le développement des transports,
et une reforme foncière.
Même si la récente chute du cours du baril prix du baril génère des tensions
budgétaires non-négligeables, le Nigeria est débarrassé du fardeau de la dette.
A la faveur d’un accord avec ses bailleurs bilatéraux en 2005, il a remboursé
intégralement sa dette auprès du Club de Paris (24 milliards de dollars
d’abandon de créances et 12 milliards rachetés par le Nigeria).