Données économiques        0  685 lectures

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PIB (2010)
1,01 milliard de dollars (Banque Mondiale)

RNB par habitant (2010)
440 dollars (Banque Mondiale)

Taux de croissance

4,5-5% en 2009 ; 5,6% en 2010 ; 5,3% prévu en 2011 (FMI)

Taux d’inflation
5,0 % en 2009 ; 5,5 % en 2010, 5% prévus en 2011 (FMI)

Solde budgétaire
 -1,7 % du PIB en 2009 ; -3,0 % du PIB en 2010 (The Economist Intelligence Unit)

Balance commerciale(2010)
 -107 millions de dollars (The Economist Intelligence Unit)

Principaux clients en 2010
Inde (42,2%), France (15,2%), Royaume-Uni (9%), Chine (7,3%) (The Economist Intelligence Unit)

Principaux fournisseurs en 2010
Chine (21%), Sénégal (12,4%), Côte d’Ivoire (8,3%), Brésil (6 %), Côte d’Ivoire (4,8%) Inde (4,8%) (The Economist Intelligence Unit)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2010 (The Economist Intelligence Unit)
agriculture
 28,7 %
industrie
 14,8 %
services
 56,5 %

Indice de Transparency International (IPB) pour 2010
 91ième sur 178 pays

Situation économique
Le secteur agricole (200 000 ha de terres arables) représente 28,7% du PIB et emploie près de 70% de la population. Principale production, l’arachide (140 000 tonnes en 2009/2010) assure plus de 50% des exportations du pays (hors activités de réexportation). Les fruits et légumes contribuent pour environ un quart des exportations, et le poisson et les conserves de poisson pour un cinquième. Par manque de systèmes d’irrigation satisfaisants, le pays demeure sujet à une insécurité alimentaire élevée et dépendant des importations de riz (même si la production nationale, en forte augmentation, a atteint 64 500 tonnes en 2009). Les inondations de fin 2009 ont affecté les résultats du secteur agricole en 2010.
Le secteur secondaire, qui représente 14,8% du PIB, devrait profiter d’un projet d’envergure lancé en 2008 la rénovation de l’aéroport international de Banjul dont le coût est estimé à 38 M$ financés par le Koweit, l’Arabie Saoudite et le fonds de l’OPEC pour le développement international. Dans le domaine des transports, la Gambia roads and technical services authority (GRTSA) doit favoriser la privatisation de la construction et de la maintenance des routes.
Dans un pays dépourvu de richesses naturelles, l’économie repose largement sur le secteur tertiaire (56,5% du PIB en 2009) et plus particulièrement sur le commerce de transit. La Gambie tire des revenus considérables du port de Banjul et de ses réexportations vers les pays de la région, au premier rang desquels le Sénégal. Le commerce de réexportation concerne surtout des produits agroalimentaires (huiles végétales, riz, thé chinois…). Le tourisme constitue également une source importante de devises.
La Gambie a été modérément affectée par la crise économique mondiale en 2009, la croissance a atteint près de 5% et est estimée à 5,5 - 6% pour 2010. Elle est en revanche très vulnérable aux variations des prix alimentaires et énergétiques. L’inflation s’est élevée à 5 % en 2009 et 5,5% en 2010.
Cependant, la situation économique s’est aggravéeen 2010 Banjul vit au rythme de nombreuses et longues coupures d’électricité depuis l’automne 2010; la saison touristique de l’hiver 2010/2011 a été compromise les réservations ont chuté d’environ 15%, et des groupes comme Scandinavian Tours et Cook ont supprimé la destination Gambie de leur catalogue ; la saison des pluies a duré plus longtemps que prévu ; les récoltes de fin d’année 2010 étaient médiocres.
La balance des paiements est handicapée par une balance commerciale structurellement déficitaire (-162,6 millions de dollars en 2009). Le pays importe pour sa consommation propre, du fuel, du ciment, des produits manufacturés (médicaments, textile). Les principaux clients de la Gambie en 2009 sont l’Inde (32,5%) et le Japon (22,3%). Le Sénégal est le second fournisseur (11,6%) du pays après la Chine (25%).
La Gambie évolue dans une économie libéralisée et ceci malgré sa petitesse et l’homogénéité de sa production. Plusieurs privatisations ont été effectuées dans les années 80 (désengagement de vingt-deux entreprises) et des mesures ont été prises pour réduire considérablement les tarifs douaniers en vue d’être plus compétitive. L’Etat détient encore un portefeuille d’une dizaine d’entreprises publiques, parmi lesquelles la société des eaux et de l’électricité NAWEC et la société de télécommunications GAMTEL, qui a passé un accord avec la Sonatel sénégalaise visant à renforcer le réseau internet en Gambie.
Le gouvernement a mis en place un certain nombre de réformes pour équilibrer son budget et assainir progressivement sa situation financière. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont donc estimé en décembre 2007 que la Gambie avait accompli des progrès suffisants et pris les mesures nécessaires pour atteindre le point d’achèvement au titre de l’initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE). Depuis le 21 février 2007, la Gambie bénéficie d’une Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI. La mission effectuée en Gambie en novembre 2009 par le FMI, en vue de la sixième revue de ce programme, avait estimé que les performances du pays étaient globalement satisfaisantes. La septième revue en novembre 2010 a estimé que les objectifs du programme seraient atteints dés le début de l’année 2011. En revanche, après une mission en Gambie du 4 au 17 mars 2011, le FMI s’est montré inquiet de l’état des finances publiques en cette année pré-électorale, qui coïncide avec la négociation d’un nouveau crédit avec le Fonds. Il s’agit de la préparation du Programme pour l’accélération de la croissance et de l’emploi (PACE), destiné à succéder à la stratégie de réduction de la pauvreté à compter de 2012.
 

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