Abdelaziz Bouteflika a été réélu en 2014
à la Présidence de la République algérienne démocratique et populaire pour un
quatrième mandat, avec 81,5% des suffrages exprimés contre 12% pour son
concurrent Ali Benflis. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, sauf en Kabylie
où des incidents ont eu lieu. Le Président algérien a prêté serment le 28 avril
de cette même année. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a été reconduit dans
ses fonctions et il est chargé de mener à bien le projet de réforme
constitutionnelle, dans la droite ligne des lois cadres réformant la vie
politique algérienne, adoptées en 2012. Un texte est actuellement à l’étude de
la présidence de la République, qui a lancé un cycle de consultation des acteurs
politiques du pays.
Le FLN domine l’Assemblée populaire nationale (APN) depuis les dernières
élections législatives en mai 2012 (207 sièges sur 462) suivi du Rassemblement
national démocratique (70 sièges). L’Alliance pour l’Algérie vert, crée à
l’occasion de ces élections et qui rassemble les trois partis islamistes
Mouvements de la société pour la paix (MSP), El Islah et Ennahda, a obtenu 49
sièges à l’APN. C’est la première fois, depuis l’ouverture démocratique de 1989,
que des formations islamistes contractent une alliance dans un but électoral.
Depuis la mise en œuvre de la politique de concorde civile, matérialisée
notamment par l’adoption par référendum de la « charte pour la paix et la
réconciliation nationale » en 2005, le contexte sécuritaire s’est sensiblement
amélioré. Le terrorisme a reculé à un niveau sans commune mesure avec celui des
années 1992-1998. Toutefois, le GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le
Combat) rebaptisé AQMI (Al-Qaeda au Maghreb Islamique) en 2007, le MUJAO, ainsi
que des groupes dissidents de ses deux mouvements, continuent d’opérer de
manière ponctuelle sur le territoire algérien. L’attentat terroriste sur le site
gazier de Tinguentourine en janvier 2013 (67 morts dont 37 étrangers), réalisé
par un commando venu du Mali et composé de terroristes de différentes
nationalités, a rappelé de manière tragique que le phénomène du terrorisme avait
pris une dimension régionale. Une branche d’AQMI a par ailleurs quitté
l’organisation pour prêter allégeance à Daech en septembre 2014 et se fait
appeler Jound Al Khilafa. C’est ce groupuscule qui a enlevé et assassiné Hervé
Gourdel fin septembre 2014. Les principaux membres du groupe ont depuis été
arrêtés ou éliminés par l’armée algérienne.
Composition du gouvernement de la République algérienne
démocratique et populaire
Depuis le remaniement partiel du 23 juillet 2015, le gouvernement suivant
est en fonction en Algérie
Premier ministre : Abdelmalek Sellal
Les ministres
Nouredine Bedoui, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales
Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de
l’Armée nationale populaire
Ramtane Lamamra, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale
Tayeb Louh, ministre de la Justice, Garde des Sceaux
Abderrahmane Benkhelfa, ministre des Finances
Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la
Ligue arabe
Salah Khebri, ministre de l’Energie
Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines
Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et Pêche
Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine
Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs
Bekhti Belaïb, ministre du Commerce
Boudjema Talai, ministre des Transports
Abdelouahab Nouri, ministre des Ressources en eau et Environnement
Abdelkader Ouali, ministre des Travaux publics
Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville
Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale
Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique
Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels
Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, tourisme et artisanat
Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture
Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la
Condition de la femme
Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le Parlement
Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière
Ould Ali El Hadi, ministre de la Jeunesse et des Sports
Hamid Grine, ministre de la Communication
Iman Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et
de la communication
Hadji Baba Ammi, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du
Budget et de la Prospective
Aïcha Tagbou, ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de
l’Artisanat, chargée de l’Artisanat
Par ailleurs, et en application de l’article 78 de la Constitution, monsieur le
Président de la République a nommé Messieurs :
Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement.
Mustapha Karim Rahiel, ministre directeur du cabinet du premier ministre.
Youcef Yousfi, ministre conseiller auprès du président de la République, chargé
des questions de l’énergie
Mise à jour : 12.10.15
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