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Congo-Brazzaville : un dernier hommage aux victimes de l'accident du train

La nation congolaise a rendu lundi, à Pointe Noire en présence du chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso et des corps constitués, le dernier hommage aux 56 personnes victimes de la catastrophe ferroviaire survenu le 21 juin dernier à Yanga, à environ de 63 km de Pointe Noire, a constaté Xinhua sur place. La cérémonie qui s'est déroulée sur le boulevard Loango situé en bordure de la mer (océan) a connue la participation des parents des victimes en sanglots et visiblement très attristés par ce drame, des membres du gouvernement, des corps constitués nationaux et étrangers et des responsables des confessions religieuses et des ponténégrins venus nombreux compatir à cette douleur nationale.

Placés sur des camions remorques, les cercueils sont arrivés sur le boulevard Laongo, à 9h00 locales sous escorte de la gendarmerie et des sereines des de la police nationale, avant d'être exposés pour le recueillement.

Parfois inconsolables, les parents des victimes du "train de la mort" ont conduits à leurs proches parents au cimetière de Vindoulou un recueillement public précédé d'une oraison funèbre prononcée par l'évêque de Kinkala et président de la conférence épiscopale, monseigneur Louis Portella Mbuyu.

Celui-ci a exhorté les congolais à être solidaires, car, a-t-il indiqué, "au delà de la mort, il y a une chaîne de solidarité qui montre que la mort a été elle même défiée".

"Au-delà de la mort physique, il n'y a plus rien. L'homme aspire à l'immortalité", a-t-il prêché.

Rappelant les circonstances de drame qui serait dû, selon le gouvernement à "l'irresponsabilité" du fait d'un excès de vitesse, le ministre congolais des transports, Isidore Mvouba qui, faisant allusion au premier accident du train, en 1991, a souligné qu'une fois de plus et une fois de trop, le Congo pleure ses enfants fauchés par l'irresponsabilité d'un homme.

"Au non du gouvernement et de son président, j'exprime toute ma compassion aux parents éprouvés", a déclaré le ministre Isidore Mvouba dans son oraison funèbre.

"Le président de la République nous a instruit pour gérer ce drame au mieux des intérêts des victimes que ce soit sur la prise en charge des blessés, le soutien financier des parents, l'indemnisation des victimes", a-t-indiqué, reconnaissant que "la responsabilité juridique du chemin de fer Congo océan est engagée et par voie de conséquence celle de l'Etat congolais qui est l'actionnaire unique".

L'accident du train a causé finalement, selon le ministre Mvouba citant la source hospitalière, 56 morts soit 34 hommes, 13 enfants et 9 femmes contre 677 blessés dont 97 seulement restent encore admis dans les différentes structures hospitalières de la place.

french.news.cn
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