DAR ES SALAAM, 16 juillet (Xinhua) -- Le président tanzanien Jakaya Kikwete a dissous vendredi le neuvième Parlement de Tanzanie afin de faciliter les élections législatives et présidentielle du pays en octobre.
S'adressant au Parlement pour la troisième fois au cours de ses cinq ans d'exercice, M. Kikwete a détaillé la mise en oeuvre des promesses de son gouvernement de quatrième phase, dans un discours intitulé "Nous promettons, nous tenons".
Il s'est engagé à poursuivre les réformes économiques, à favoriser la réconciliation politique au Zanzibar, archipel de l' océan Indien, et à lutter contre la corruption.
Malgré cette annonce aujourd'hui, le Parlement ne sera officiellement dissous que le 1er août, date à laquelle cette décision du gouvernement sera publiée au Journal Officiel.
Le président de l'Assemblée nationale tanzanienne Samuel Sitta a annoncé l'ajournement des séances du Parlement jusqu'à la nouvelle convocation d'une Assemblée nationale par le président de la République unie de Tanzanie.
Avant le début de sa session le mois dernier, le Parlement avait été littéralement forcé par la Commission électorale nationale (NEC) de réduire la période de sa session budgétaire à cinq semaines seulement au lieu des deux mois ou plus en usage, une décision prise sur mesure pour ouvrir la voie à la préparation des élections générales, selon M. Sitta.
Vendredi également, le Premier ministre du Zanzibar Shamsi Vuai Nahodha a ajourné la session de la Chambre des Représentants du Zanzibar après avoir conclu les débats et finalement adopté un budget d'un montant total d'environ 444.64 milliards de shillings tanzaniens (334 millions de dollars) pour l'exercice 2010/2011 qui s'achèvera au 30 juin 2011.
Le président de la Chambre des représentants du Zanzibar, Pandu Ameir Kificho, a annoncé que la Chambre avait été ajournée et se réunirait à nouveau pour une session extraordinaire le 9 août 2010 afin d'adopter des amendements de certaines dispositions de la Constitution du Zanzibar, ouvrant la voie à la formation d' un gouvernement d'union nationale.
Ce développement doit faire suite au référendum prévu le 31 juillet de cette année au Zanzibar, au cours duquel la population devra décider si elle accepte ou non cette formation.