L'armée mauritanienne poursuivait samedi l'opération contre les combattants d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), entamée jeudi dans le nord malien, a- t-on appris à Nouakchott de sources sécuritaires.
Selon le ministre mauritanien de l'Intérieur, l'opération a été menée pour prévenir une attaque d'AQMI, prévue le 28 juillet, contre une unité de l'armée stationnée à Bassiknou (plus de 700 km à l'est de Nouakchott) à la frontière avec le Mali.
Le ministre Ould Boilil a révélé l'implication de la France dans cette opération en remerciant "la France pour l'appui, en matière de renseignements, qu'elle a apporté à l'armée mauritanienne".
A Paris, le ministère français de la Défense a confirmé vendredi que la France a apporte "un soutien technique et logistique" à l'opération précisant que AQMI était lié à l' enlèvement du Français Michel Germaneau.
Mais, l'opération n'a pas abouti a la libération du Français de 78 ans, enlevé en avril au Niger, parce qu'il ne se trouvait pas dans le camp attaqué par l'armée, selon des sources sécuritaires mauritaniennes.
Le dernier bilan des opérations s'élève à sept morts du côté d' AQMI, indique-t-on samedi de mêmes sources en précisant que l' armée mauritanienne poursuit le ratissage pour rechercher les terroristes.
Par ailleurs, une délégation mauritanienne composée du ministre de la Défense, Hamady Ould Hamady, du directeur de la sûreté d' Etat, Mohamed Lemine Ould Ahmed et du colonel Dia Adama, chef d' état-major particulier du président de la République, est à Bamako depuis vendredi où elle a eu des rencontres avec de hauts responsables, notamment avec le président malien Amadou Toumani Touré, qui a écourté un séjour au Tchad pour retourné dans son pays au lendemain de l'opération militaire mauritanienne.
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