L'île Maurice a été choisie avec cinq autres pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement (SIDS) - Afghanistan, Erythrée, Laos, Liberia et Palau, une île du Pacifique - pour la mise en exécution d'un projet pilote pour l'élaboration de comptes rendus intégrés aux Conventions de Rio, a annoncé dimanche Deva Virahsawmy, ministre de l'Environnement et du Développement durable de Maurice, devant un parterre composé du personnel de son ministère, de ceux des corps para-étatiques et ceux d'autres départements du gouvernement concernés par le suivis du respect de trois Conventions de Rio dont Maurice est signataire.

La Convention des Nations Unies sur la biodiversité, la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) et la Convention des Nations Unies pour lutter contre la désertification (UNCCD), connue comme les Conventions de Rio, sont les trois principaux accords internationaux qui font force de loi en matière de développement durable. Ils constituent le résultat juridique de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUCED) - connue comme le Sommet de Rio - tenue en 1992.

Deva Virahsawmy a ajouté que Maurice est pleinement consciente des conséquences néfastes résultant d'une dégradation de notre environnement et de ses impacts sur la qualité de vie, la santé et l'économie. « C'est dans le cadre des efforts internationaux, menés par les Nations Unies pour préserver l'environnement global et promouvoir le développement durable, à travers notamment la mise en oeuvre d'Accords Environnementaux Multilatéraux (MEA - Multilateral Environmental Agreements), que Maurice a signé quelque 38 MEAs, et nous avons été les premiers à signer les trois Conventions de Rio », s'est-il félicité.

french.news.cn/afrique