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Al-Qaïda affirme avoir négocié avec Paris sur la libération d'un otage français

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), une aile du réseau terroriste international Al-Qaïda, a déclaré avoir négocié avec la France sur la libération d'un otage français avant de le tuer en représaille à une opération échouée destinée à le libérer le mois dernier au Mali, a rapporté dimanche le journal algérien el-Khabar.

L'Aqmi a annoncé le 25 juillet avoir exécuté l'otage français Michel Germaneau, âgé de 78 ans, en vengeance de la mort de six de ses membres dans un raid lancé par l'armée mauritanienne, avec le soutien de l'armée française, pour libérer l'otage, qui avait été enlevé en avril dernier au Niger.

"L'opération militaire ordonnée par le président français Nicolas Sarkozy pour libérer l'otage français Michel Germaneau, l'a exposé, alors que les négociations étaient en cours entre les deux parties. Paris préparait une opération militaire parallèle", a affirmé le chef de l'Aqmi, Abdelmalek Droudkel, dans un message audio diffusé sur des sites Internet islamistes, cité par le journal.

Paris n'a jamais affirmé qu'il y avait des négociations avec les auteurs de l'enlèvement pour la libération de M. Germaneau. Le Premier ministre français François Fillon a déclaré que son gouvernement avait reçu une "demande extrêmement vague" pour la libération de prisonniers, et avait reçu le 12 juillet un ultimatum menaçant de tuer l'otage sous 15 jours.

Le message de l'Aqmi, dont l'authenticité ne peut pas être vérifiée de manière indépendante, n'a pas donné de détails sur les négociations avec Paris.

Confirmant la mort de M. Germaneau au lendemain de l'annonce de son exécution, le président français a juré que la France ne laisserait pas cet "acte barbare" impuni, et que l'armée française serait prête à donner des réponses appropriées.
source:http://french.news.cn
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