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Interdiction de photographier Naomi Campbell au tribunal de La Haye

Un tribunal des Nations unies a accédé à la demande du top-model Naomi Campbell de ne pas être photographiée pendant sa déposition au procès de Charles Taylor devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à La Haye.

"Personne ne pourra prendre de photo ou tourner de vidéo de Mme Campbell à son entrée dans les bâtiments du tribunal, à sa sortie de ces bâtiments ou pendant qu'elle se trouvera à l'intérieur du tribunal sans une autorisation du tribunal ou de Mme Campbell" a décidé mardi le TSSL.

Le tribunal a toutefois rejeté sa demande de ne pas être photographiée pendant son trajet aux Pays-Bas pour accéder au tribunal.

Les journalistes auront directement accès à la déposition du top-model, indique le tribunal.

Le bureau du procureur souhaite que le mannequin témoigne au sujet d'un diamant que Charles Taylor aurait fait porter à sa chambre en 1997 après un dîner organisé par le président sud-africain de l'époque, Nelson Mandela.

"Il y a des raisons légitimes de s'inquiéter pour la sécurité et la protection de la vie privée de Mme Campbell du fait qu'en tant que personne publique, la perspective de son témoignage a fait l'objet de spéculations intenses de la part des médias" a estimé le tribunal.

Le témoignage du top-model démontrera selon les procureurs du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) que Charles Taylor a menti en affirmant ne jamais avoir possédé de diamants bruts. Mais l'avocat de l'accusé n'y voit "rien de plus qu'un truc publicitaire bon marché".

La défense de M. Taylor a demandé vendredi aux juges du TSSL un report de la comparution de Naomi Campbell, reprochant à l'accusation de ne pas lui avoir fourni d'éléments concernant le témoignage du top-model. La réponse des juges à cette demande pourrait n'être rendue que le jour de l'audience.

M. Taylor, dont le procès s'était ouvert en janvier 2008, est accusé d'avoir dirigé en sous-main les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) en Sierra Leone en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants.

L'ancien président libérien plaide non coupable de onze crimes, notamment de meurtres, de viols et d'enrôlement d'enfants soldats durant la guerre civile en Sierra Leone entre 1991 et 2001, qui a fait 120. 000 morts.
source:http://www.jeuneafrique.com
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