Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, a réitéré lors du Conseil des ministres du mardi soir son opposition ferme à la mise en place d'une nouvelle transition ou ''transition bis''.
"Une quelconque mise en place d'une transition bis ne résoudra en rien l'impasse politique", a-t-il affirmé.
Un communiqué du Conseil des ministres a mis en garde que "des mesures draconiennes seront incessamment prises conjointement par la présidence de la HAT, la HAT elle-même et le gouvernement pour qu'une telle éventualité n'aille pas entraver le processus actuellement mené dans le but de tenir des élections libres, transparentes et démocratiques en vue de la mise en place de la IVème République".
Cet avertissement de la HAT intervient après que la réunion d'une cinquantaine de partis politiques, dont ceux ayant des représentants au sein de la HAT, mardi dans un hôtel d' Antananarivo, la capitale de Madagascar, en vue d'un accord politique minima. Aucune signature n'a pourtant eu lieu.
"Certains chefs de partis n'ont pas été présents et c'est la raison du report de la signature de l'accord pour jeudi prochain", a expliqué Ramasy Adolphe, porte-parole de ces partis politiques.
Dans les coulisses, on affirme pourtant que ce sont quelques politiciens membres de la HAT qui font une manoeuvre dilatoire.
Des sources non-officielles affirment qu'un accord de base a déjà pu être trouvé et qu'il propose le maintien d'Andry Rajoelina au poste de président de la transition, la nomination d'un Premier ministre par les chefs de partis ainsi que la mise en place de deux chambres parlementaires dont une sera l'actuelle HAT mis renforcée.
source:
http://french.news.cn