L'Iran et le Zimbabwe devraient unir leurs forces pour lutter contre les sanctions occidentales, a déclaré vendredi un diplomate à Harare.

S'exprimant au cours d'une cérémonie entourant la livraison d'une cargaison de médicaments à l'hôpital de Chegutu dans la province zimbabwéenne du Mashonaland Ouest, l'ambassadeur iranien au Zimbabwe Mohammed Pournajaf a déclaré que les pays occidentaux, et en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni, étaient des puissances tyranniques auxquelles il fallait résister farouchement.

Comme le Zimbabwe, l'Iran est confronté au défi de se protéger des sanctions mise en place par l'Occident Pournajaf.

"Nous devrions nous unir pour lutter contre l'arrogance mondiale perpétuée par les États-Unis, le Royaume-Uni et les sionistes qui s'efforcent de renforcer nos gouvernements révolutionnaires et de les remplacer par des fantoches", a-t-il dit.

"L'Iran est également sous le coup de sanctions parrainées par l'Occident, mais nous continuons de les dénoncer dans notre lutte pour affirmer notre identité propre".

Il a indiqué que le président zimbabwéen Robert Mugabe est une légende révolutionnaire non seulement au Zimbabwe, mais aussi pour tous les pays qui cherchent l'autodétermination face aux machinations omniprésentes de l'Occident.

"Nous devrions tirer des leçons du président Mugabe sur ce que signifie être révolutionnaire. C'est un grand dirigeant, non seulement pour le Zimbabwe mais aussi pour tous les pays du tiers monde", a-t-il dit.

S'exprimant à cette même occasion, le ministre zimbabwéen des Médias, de l'Information et de la Publicité Webster Shamu a déclaré que ces sanctions économiques punitives empêchaient la population d'accéder à des traitements médicaux.

L'Occident cherche à instituer un changement de régime au Zimbabwe, a dit M. Shamu. "Le Zimbabwe comme l'Iran est sous le coup de sanctions. Les gens ne peuvent pas accéder aux médicaments à cause de ces sanctions".

"Des enfants et des femmes meurent, et ce sont les puissances Occidentales qu'il faut blâmer pour ces morts", a-t-il dit.

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