Les forces de l'ordre togolais ont dispersé mardi matin les partisans de l'Union des forces de changement (UFC), principal parti d'opposition au Togo, qui voulaient participer à un congrès extraordinaire à Lomé, capitale togolaise, a constaté un correspondant de Xinhua.
Ce congrès était organisé à l'initiative du secrétaire général de l'UFC, Jean-Pierre Fabre, alors que le parti est en pleine crise interne. Le président national de l'UFC, Gilchrist Olympio, envisage également de tenir une réunion.
M. Olympio avait été exclu de l'UFC pour avoir conclu avec le parti au pouvoir un accord qui s'est traduit par l'entrée des proches de sa tendance au gouvernement actuel où ils détiennent sept portefeuilles dont les Affaires étrangères et la Coopération.
Selon le camp de Fabre, les assises devant se tenir mardi étaient destinées à régler définitivement le sort du président national au sein de cette formation politique.
Lundi, le ministre togolais de l'Administration territoriale et celui de la Sécurité ont appelé les deux camps, dans un communiqué conjoint, à la concertation pour harmoniser leurs points de vue et éviter la division du parti.
"Le seul et unique" parti UFC déclaré au ministère de l' Administration territoriale est celui dirigé par Gilchrist Olympio, souligne le communiqué.
"La seule convocation régulière du congrès extraordinaire de l' UFC est celle revêtue de la signature du président national", ont déclaré les deux ministres.
Lors de l'élection présidentielle du 4 mars dernier, Jean Pierre Fabre était le principal adversaire du président Faure Gnassingbé et avait été crédité de 33,94% des suffrages, contre 60, 88% pour Faure Gnassingbé.
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