Les brigades de déminage ont retiré et détruit 290.242 mines terrestres antipersonnel en Angola de 2006 jusqu'au premier trimestre 2010, a révélé mardi à Luanda la première conférence nationale sur le déminage.
Quarante démineurs, organisations non-gouvernementales locales et internationales et compagnies commerciales de déminage ont participé à la réunion de deux jours, intitulée "Sommet national pour une Angola sans mine terrestre".
Un bulletin de presse issu lors de la conférence annonce également que 43.370 munitions non explosées (UXO) ont été retirées et détruites au cours des cinq années d'opération.
La Commission intersectorielle nationale angolaise pour le déminage et l'assistance humanitaire (CNIDAH) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont fait ensemble la promotion de cette réunion, qui a pour but d'examiner les efforts de déminage en Angola dans le cadre des actions contre les dangers des mines terrestres.
L'Angola est un des pays les plus minés du monde, et plus de 166 personnes ont été tuées, 313 blessées et 38 machines et véhicules ont été détruits dans des accidents avec les mines terrestres et d'autres engins explosifs à la fin de la guerre civile en 2002, d'après les dernières statistiques.
Le gouvernement angolais est le principal financier du processus de déminage et son budget 2010 pour les efforts de déminage s'élève à 140 millions de dollars américains depuis que 500 millions de dollars ont été dépensés ces cinq dernières années dans le cadre du programme "Action contre les mines terrestres", et le gouvernement a également prévu près de huit millions de dollars pour indemniser les victimes des mines en 2010 et 2011, a déclaré le président du CNIDAH, Santana Andre Pitra, lors du sommet.
L'Union européenne, les Nations Unies, les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, le Canada, la Grande-Bretagne, la Norvège et l'Italie ont également investi dans le processus de déminage de ce pays africain.
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