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Madagascar : une transition ''ouverte'' mis sur les rails

Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina ainsi que 99 partis politiques ont signé ce vendredi, un accord politique censé conduire à une sortie de crise à Madagascar.

« Une autre réunion pour mettre au point la mise en place ces institutions aura encore lieu très prochainement », a fait savoir Rajoelina à l'issue de la cérémonie de signature de l'accord.

Ce dernier de préciser que « désormais personne ne pourra plus avancer que c'est une initiative unilatérale ». « Toutes les autres parties qui n'ont pas encore signé peuvent le faire ultérieurement », a-t-il d'ailleurs lancé.

Cette réunion aura lieu dès lundi prochain, a-t-on su de source non-officielle. La clé de répartition des sièges qui était déjà le principal obstacle à l'application de l'accord de Maputo et d'Addis-Abéba sera discutée.

L'accord prévoit le maintien de Andry Rajoelina aux fonctions de président de la transition jusqu'à l'investiture du président de la IV ème République. Un gouvernement dirigé par un Premier Ministre désigné par le président de la Transition « parmi les personnalités proposées de manière concertée par les partis et les associations politiques » sera également mis sur pied.

« Les membres du gouvernement sont nommés par le président de la Transition sur proposition du Premier Ministre parmi les personnalités choisies et présentées par les partis et associations politiques signataires », stipule toujours l'accord.

Par ailleurs, deux institutions qui feront offices de Parlement seront mises en place. L'actuelle HAT sera transformée en Conseil Supérieur de la Transition et sera élargie à des personnalités présentées par les partis et associations politiques signataires. La Chambre basse de son côté sera composée des représentants des partis et associations politiques signataires de l'accord.

« Ces institutions peuvent être mises sur pied tout de suite sans attendre la conférence nationale », a fait savoir Benjamina Ramarcel-Ramanantsoa, de l'espace de concertation des partis politiques.

L'accord politique a pourtant été remis aux représentants de la Coordination nationale des organisations de la société civile qui est l'instance prévue organiser la conférence nationale. Certains points de l'accord y seront encore débattus dont l'amnistie ou encore les projets de constitutions.

Le parti TIM de l'ancien président, Marc Ravalomanana représenté par l'un de ses membres influents, Raharinaivo Andrianatoandro figure parmi les signataires de l'accord. Il en est également de quelques partis proche des mouvances des deux autres anciens présidents, Didier Ratsiraka et Zafy Albert.

french.news.cn/afrique
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