Les réfugiés Banyamulenge au Burundi ont commémoré vendredi le 6e anniversaie du génocide du camp de Gatumba.
Le 13 août 2004, le camp de Gatumba, situé près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) a été attaqué par des hommes armés. 166 personnes ont été tuées et 116 blessées.
A cette occasion, les tutsis Banyamulenge demandent au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR), à la communauté internationale et au gouvernement burundais de prendre en charge les 11 orphelins, dont les parents ont été tués dans le massacre d'il y a six ans, ainsi que les handicapés.
Ils réclament une enquête de l'ONU pour connaître ceux qui ont commis le génocide des Banyamulenge.
"En attendant l'aboutissement de ces enquêtes, les dirigeants du Palipehutu-FNL de l'époque, qui ont revendiqué l'attaque juste le lendemain, comme Rwasa Agathon et son porte-parole Pasteur Habimana qui circulent librement aujourd'hui, devraient d'ores et déjà être arrêtés", a insisté leur représentant Gasore Barthélemy, avant de demander les facilitations "de retourner au pays".
Les Banyamulenge sont un groupe rwandophone vivant dans l'est de la RDC et se trouvent essentiellement dans la province du Sud- Kivu, dans la zone proche de la frontière avec le Burundi.
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