Le parc marin des mangroves, situé dans la cité de Muanda, au Bas-Congo, dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), est menacé par le déboisement et le braconnage qui risque d'entraîner la disparition de certaines espèces de ses ressources naturelles.
Selon le directeur chef du parc marin des mangroves, Didier Bolamba qui a donné cette information à la presse jeudi à Kinshasa, la coupe de bois est pratiquée par la population locale, alors que cet écosystème bordant le littoral atlantique constitue l'unique forêt de Muanda. Le déboisement a comme conséquence la disparition de la flore et faune qui constitue aussi l'habitat de certaines espèces animales.
M.Bolamba a évoqué aussi l'abattage des espèces phares de ce parc, notamment la tortue marine et des lamantins, pratiqué par les pêcheurs.
Selon les dernières statistiques réalisées sur le terrain par l'Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), plus de 250 tortues marines ont été abattues entre 2007 et 2009. L'ICCN ne dispose pas encore des statistiques en ce qui concerne les lamantins.
Le directeur chef du parc marin a évoqué un autre cas qui menace le parc, l'occupation illégale du site. Plusieurs habitations et hôtels sont érigés le long de la côte atlantique de Muanda jusqu'au port de Banana, dans cette même province du Bas-Congo.
Le banc de sable, autrement appelé plage Ntonde, qui fait partie du parc marin et qui constitue le lieu où les tortues marines viennent nicher, disparaît.
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