Le coordonnateur national de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Hamuli Kabarhusa, a souligné mardi, à l'ouverture de la conférence sur l'exploitation illégale des ressources naturelles et les droits économiques et sociaux, que la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles constitue l'étape ultime du combat pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (RDC).
Il a noté quelques avancées dans le processus de la pacification et de la stabilisation, tant sur le plan national que régional, en souhaitant voir les travaux de cette conférence proposer des pistes de solution pour garantir la paix et le développement dans la région et préparer le sommet spécial qui aura lieu en novembre prochain à Kinshasa.
De son côté, le secrétaire exécutif de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Mme Liberta Malamala, a mis l'accent sur l'importance de l'atelier, et sur la lutte contre toutes les formes d'impunités dans ce domaine.
Le directeur a.i. du bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Louis-Marie BOUAKA, a souligné par ailleurs que ces assises de Kinshasa interpellent sur la nécessité d'une bonne gouvernance du secteur des ressources naturelles et d'une répartitions budgétaire plus sociale.
Cette conférence est organisée par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme, en collaboration avec la conférence internationale sur la région des Grands Lacs.
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