L'ancien secrétaire général du Conseil provincial des diamantaires (CPD) de la RD Congo, Albert Kabasele Tshikunza, a affirmé mardi que la désoxydation obligatoire du diamant brut pourrait occasionner la fraude à l'exportation de ce minerai.
M. Tshikunza a fait cette remaque en réaction à la mesure prise par le ministre congolais des Mines qui oblige les négociants à faire désoxyder leurs diamants bruts, disant que ce procédé a des conséquences néfastes sur le diamant industriel.
Il s'agit, a-t-il précisé, de la perte de son éclat et de son poids, qui pourra amener le négociant à vendre la pierre à moins chère qu'à son état brut.
Pour ne pas perdre, le négociant sera amené à user de la fraude dans la transaction avec pour conséquence un manque à gagner pour l'Etat.
Les diamantaires de la ville de Mbuji-Mayi (centre-sud), chef- lieu de la province du Kasaï-Oriental et "capitale du diamant", avaient organisé la semaine dernière une marche, sous la conduite de leur corporation,le CPD, pour manifester leur mécontentement à la décision du ministre des Mines sur la désoxydation obligatoire du diamant industriel brut.
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