ur les 9,5 millions d'habitants, 5 millions n'ont pas accès à un assainissement de base décent et à l'eau potable, selon des études menées par le Service National d' Hygiène et Assainissement au ministère de la santé publique du Burundi.

Ces études montrent que 50% de Burundais utilisent de l'eau non traitée de lacs, rivières, ruisseaux et marigots.

6% des ménages n'ont pas de latrines, 59% les utilisent de façon non acceptable hygiéniquement et 35% des latrines répondent au profil recherché, alors que 38% des écoles en sont dépourvues.

Chaque année, on enregistre au Burundi 8.000 décès parmi les enfants de moins de cinq ans.

Des observateurs déplorent qu'il n'y a pas encore une politique nationale claire dans le domaine de l'hygiène et que l'on assiste à un chevauchement dans la gestion de ce secteur entre le ministè re de la santé publique et les services d'hygiène.

Le budget alloué à l'hygiène et à l'assainissement va en diminuant. Le budget ordinaire de 2008 alloué à ce secteur était de 29 millions de FBU (environ 24.000 dollars), alors qu'en 2010, il est tombé à 20 millions (16.500 dollars)seulement. Le budget extraordinaire d'investissement dans ce secteur était quant à lui de 50 millions de FBU (41.000) en 2008 et a été réduit à zéro pour cette année.

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