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La tension monte dans l'attente des résultats

L'heure est au dépouillement au Mozambique après la quatrième élection générale depuis la fin de la guerre civile (1976-1992) dont le pays peine à se remettre. Il n’y a eu aucun incident majeur lors du scrutin de mercredi mais quelques grincements de dents du côté de l'opposition qui juge les conditions du vote un peu trop favorables au Frelimo, le parti au pouvoir. La commission électorale a jusqu'au 12 novembre pour publier les résultats définitifs.

La nuit a été longue. Tout le Mozambique fait ses comptes car le dépouillement a commencé aussitôt après la fermeture des urnes, hier, mercredi, en fin de journée. Il restera ensuite à rassembler les données des plus de 12 500 bureaux de vote, du côté de la capitale.

A priori, tous les premiers résultats encore provisoires, pourraient être communiqués ce jeudi. La proclamation des résultats définitifs pourraient survenir après une période maximale de deux semaines.

Mais la tension est déjà montée d’un cran. Si dans un premier temps des propos élogieux, tous azimuts, avaient été tenus pour saluer le bon déroulement du scrutin, sans incident ni retard à signaler, le vent semble tourner.

A ce stade, les différents partis politiques se sont abstenus de toute prise de position publique, mais certains secteurs de la Renamo (Résistance nationale du Mozambique) et du MDM (Mouvement démocratique du Mozambique), les deux premières forces de l’opposition, émettent désormais des réserves par rapport à la conduite du processus électoral.

Dans ce contexte, les rapports des missions d’observation sont très attendus. Les premiers résultats devraient être rendus publics ce vendredi.

29/10/2009 rfi.fr
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