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Les efforts contre le commerce illicite s'intensifient en Afrique de l'Est

Les efforts pour lutter contre le commerce illicite prennent de l'ampleur en Afrique de l' Est, et le Conseil des affaires d'Afrique de l'est (EABC) prend des mesures pour lutter contre les produits de contrefaçon dans la région, tout en étudiant des moyens d'accroître son efficacité dans ce domaine par la collaboration avec les gouvernements de la région, ont rapporté lundi les médias locaux tanzaniens.

La rentabilité et les parts de marché des entreprises de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), et en particulier de celles opérant dans la fabrication de biens de consommation en évolution rapide, ont été affectées de manière négative par la contrefaçon et les produits pirates, a déclaré vendredi dernier à Arusha, dans le nord-est de la Tanzanie, la Directrice Exécutive du Conseil des affaires d'Afrique de l'Est Agatha Nderitu.

Cette tendance rend la région extrêmement peu attractive pour les investisseurs et les producteurs de produits authentiques, a-t- elle noté, ajoutant qu'il était important de prendre des mesures pour lutter contre ce problème.

Des dirigeants d'entreprises et responsables gouvernementaux doivent se réunir les 6 et 7 octobre à Nairobi au Kenya pour une conférence de deux jours destinée à affronter la menace grandissante du commerce illicite dans la Communauté d'Afrique de l'Est, a déclaré l'EABC dans un communiqué.

Cette réunion, organisée par le Conseil des affaires d' Afrique de l'Est (EABC) en partenariat avec le gouvernement du Kenya représenté par le ministère de l'Industrialisation et avec le secrétariat de la CAE, présentera des projets de réforme politique et recommandations pour réagir à la faiblesse ou à l' absence de législations face au commerce illicite.

L'EAC a été confrontée ces dernières années à un afflux croissant de produits pirates et de contrefaçon, dont l' Organisation pour la coopération économique et le développement estime le coût à plus de 500 millions de dollars en termes de manque à gagner fiscal chaque année pour les pays d'Afrique de l' Est.

En prenant en compte la contrefaçon, le piratage et les autres violations des droits de propriété intellectuelle ou encore la contrebande, entre autres, le commerce illicite nuit à l' impératif de mettre en place un marché ouvert et stable, fondamental pour développer la compétitivité et accroître les investissements.

Ndeitu a souligné la nécessité d'établir un réseau cohérent et puissant régional dans la lutte contre toutes formes de commerce illicite, compte tenu du processus d'intégration qui permet la libre circulation des produits au sein de la région.

Le 1er juillet, l'EAC a commencé le processus d'intégration du Marché commun, cinq ans après l'existence de l'Union de la douane. Par ailleurs, les pays de la région procède à des négociations sur la mise en place d'une union monétaire.

french.news.cn/afrique
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