Les Nations unies ont fait savoir vendredi que 28 des 240 victimes des viols qui ont eu lieu en masse au mois d'août dans la République démocratique du Congo (RDC) étaient mineures, rapporte un communiqué de presse publié par le bureau du représentant spécial de l'ONU sur l'enfance et les conflits armés.

Du 30 juillet au 17 août, l'ONU indique que les combattants congolais du groupe Mai-Mai et les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont mené des raids sur des villages de la province du Nord Kivu en RDC, et agressé violemment plus de 240 civils.

Le 30 août, la Mission de stabilisation de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) a déployé une équipe de protection commune dans la zone de Walikale dans la province du Nord Kivu après avoir reçu des signalements de nouvelles attaques dans les villages alentours du 12 au 17 août.

Vingt-huit des victimes étaient âgées de 11 à 17 ans. Sur ces cas établis, 27 des victimes étaient des filles et 1 un garçon, et l'un de ces cas est une tentative de viol.

Par ailleurs, les agents de protection de l'enfance ont également été informées par un dispensaire de la zone que 8 autres mineurs étaient soignés pour violences sexuelles.

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