Le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), Lambert Mende Omalanga, a affirmé vendredi dans un communiqué remis à la presse, que la situation de la liberté de la presse s'améliore en RDC.
Le ministre Mende réagissait aux affirmations des ONG " Reporters Sans Frontières" et "Journalistes en Danger" (JED), contenues dans une lettre ouverte adressée au président congolais Joseph Kabila et qui indiquent que "rien n'a été fait pour que la situation des journalistes s'améliore".
Pour le ministre Mende, cette lettre donne l'impression qu'on se trouve en face d'un tableau fictif construit par intérêt corporatiste consistant à présenter coûte que coûte des tableaux apocalyptiques pour paraître "politiquement correct aux yeux des sponsors et mériter des subsides".
Tous les cas relevés d'assassinats de journalistes, des menaces et arrestations régulières pesant sur les professionnels de l'information ainsi que des difficultés de la presse étrangère à pouvoir travailler convenablement sont soit des cas antérieurs dont certains ont mêmes reçu des suites judiciaires, soit des cas auxquels l'exécutif ne peut intervenir au risque de violer le principe de séparation des pouvoirs .
Dans une lettre adressée au président congolais, le 30 août, RSF et JED avaient exprimé des craintes sur la détérioration persistante du climat de travail de journalistes, ainsi que sur la réduction progressive des espaces de liberté et d'expression dans le pays à l'approche des échéances électorales.
Aussi, les deux ONG ont voulu attirer l'attention du président congolais pour qu'il puisse engager des réformes profondes et courageuses pour la promotion de la liberté de la presse dans le pays.
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