Le Conseil de sécurité des Nations Unies a fermement condamné mardi les viols de masses perpétrés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), et demandé au gouvernement de la RDC d'ouvrir immédiatement une enquête sur ces crimes et de traduire en justice les responsables.

Cette condamnation a été contenue dans une déclaration lue à la presse par l'ambassadeur turque auprès de l'ONU, Ertugrul Apakan, président rotatif du Conseil de sécurité pour le mois de septembre.

"Nous réaffirmons notre ferme condamnation de ces événements tragiques qui ont eu lieu dans le territoire de Walikale, entre fin juillet et début août", a déclaré le président du Conseil de sécurité, en ajoutant : "Nous appelons à un ferme engagement du Conseil de sécurité dans la lutte contre l'impunité, particulièrement des crimes de violence sexuelle".

"Nous appelons toutes les parties concernées à cessez immédiatement les violations des droits humanitaires internationaux et des droits de l'homme, les violences sexuelles en particulier", a-t-il ajouté.

"Nous demandons au gouvernement de la RDC d'ouvrir immédiatement une enquête, d'arrêter et de traduire en justice les responsables de telles attaques", a indiqué M. Apakan, tout en déclarant : "Nous appelons les Nations Unies à prendre toutes les mesures nécessaires pour améliorer l'efficacité, dans le but d'aider à empêcher et à répondre à de telles attaques et à mieux coordonner leurs actions".

"Finalement, nous avons décidé de demeurer actifs en la matière et continuerons à débattre d'éventuelles mesures que nous pouvons prendre pour assurer une protection plus efficace des civils, des femmes et des enfants en particulier, en RDC", a-t-il conclu.

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