La version électronique de la liste électorale définitive a été remise au président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko lors d'une cérémonie samedi au siège de l'institution.
Cette remise intervient après que le président ivoirien Laurent Gbagbo eut signé jeudi à Abidjan un décret adoptant cette liste électorale définitive.
Dans les différents états-majors des partis politiques, on se réjouit de la disponibilité de ce "sésame" qui ouvrira les portes de l'élection présidentielle du 31 octobre.
Réagissant à chaud, le responsable de la communication du Front populaire ivoirien Augustin Guehoun, (FPI, parti au pouvoir) a estimé que cela est un grand pas vers le scrutin présidentiel.
"La liste électorale définitive constitue une étape clé pour la tenue de l'élection présidentielle", avait indiqué pour sa part le président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition de l'opposition) lors d'une conférence de presse.
La joie des acteurs politiques ivoiriens et des populations est ainsi sans équivoque.
Les échauffourées et autres actes de violence qui avaient émaillé la gestion du contentieux électoral apparaissent alors comme un lointain souvenir, d'autant que les inquiétudes tendent à se dissiper.
La communauté internationale qui a apporté elle aussi un soutien substantiel au processus électoral espère elle aussi que le bout du tunnel n'est pas loin.
"Nous recevons la liste électorale aujourd'hui. Nous allons l'analyser dans la perspective de la certification", a énoncé le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, à l'issue de la remise officielle de la liste électorale définitive.
Les regards sont ainsi tournés vers l'élection présidentielle censée garantir le retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire secouée depuis 2002 par une crise militaro-politique.
La liste électorale définitive compte 5, 725 millions d'Ivoiriens qui attendent de recevoir "dans les prochains jours" leurs cartes nationales d'identité et leurs cartes d'électeurs en vue de prendre part au scrutin qualifié d'"historique".
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