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Le Forum de l'Avenir a démontré qu'il n'existe pas un modèle unique de développement et de démocratie ( ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri, a souligné que le Forum pour l'Avenir a démontré à tout un chacun qu'il "n'existe pas un modèle unique de développement, de démocratie et de progrès".

Dans une déclaration à la deuxième chaîne de télévision (2M) du Maroc en marge des travaux de la réunion ministérielle du Forum pour l'Avenir à Marrakech, M. Fassi Fihri a indiqué qu'il "ne peut être procédé à l'exportation d'un modèle unique du Nord vers le Sud".

Mettant en avant l'ouverture des pays du Sud à toute initiative de dialogue sérieux, il a fait remarquer que "chaque pays du Sud, de la Mauritanie à l'Afghanistan, a ses spécificités et ses potentialités, son histoire et son cheminement et sa décision souveraine nationale".

Et d'ajouter que "tout processus de développement ou de démocratie a besoin en premier lieu de la liberté, de la souveraineté et de l'indépendance".

Dans sa déclaration, diffusée par 2M dans son JT de la mi- journée, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a mis l'accent sur la forte présence qu'a connue le Forum pour l'Avenir à Marrakech et sur le haut niveau de représentativité enregistré aussi bien des gouvernements que de la société civile, notant à cet effet la participation des pays membres du G8 ainsi que de plusieurs pays islamiques, asiatiques et africains.

Il a, en outre, souligné l'appel lancé par les participants au Forum en faveur de la création d'un Etat palestinien indépendant, viable et jouissant de toute la souveraineté avec pour capitale Al Qods.

M. Fassi Fihri a rappelé que le roi Mohammed VI n'a eu de cesse d'affirmer que le processus de paix au Moyen-Orient est réalisable. "C'est pourquoi nous demandons à Israël de mettre fin à ses actes provocateurs et illégitimes, plus particulièrement en Cisjordanie et à la Mosquée Al Aqsa".

Ces provocations, a-t-il dit, "ne peuvent être tolérées par un musulman, un chrétien et même par un juif, parce qu'elles violent le droit international et ne contribuent nullement à la réalisation de l'objectif de cohabitation entre les religions et les pays, et entre Israël et les pays arabes".

French. News. Cn
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