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Cameroun - présidentielle : Fru Ndi se range à la victoire de Biya Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Cameroun - présidentielle : Fru Ndi se range à la victoire de Biya

Sans surprise, le leader du SDF a finalement tempéré son discours. Après avoir appelé à manifester contre Paul Biya, vainqueur controversé de la présidentielle du 9 octobre, il a reconnu la victoire de son rival.

John Fru Ndi, éternel second ? Arrivé encore une fois deuxième à la présidentielle camerounaise du 9 octobre, le leader du Social Democratic Front (SDF) sait qu'il a laissé échapper ce qui était peut-être sa dernière tentative de succéder à Paul Biya, président du Cameroun depuis 29 ans et réélu à 78 ans pour un sixième mandat, avec près de 78 % des voix – ce qui pourrait porter à 36 années la durée de son « règne ».

Malgré les nombreuses irrégularités du scrutin dénoncées d'abord par l'opposition et de nombreux observateurs, puis par les Etats-Unis et enfin (in extremis) par la France, John Fru Ndi n'a pas appelé à manifester comme il avait menacé de le faire. « Le SDF prend acte de la proclamation par la [Cour suprême, NDLR] des résultats des élections (...) en faveur de M. Biya », a-t-il écrit mercredi dans une déclaration publique.

"La honte sur le Cameroun"

« Nous invitons tous les Camerounais, y compris le candidat proclamé (vainqueur), à s'investir pour que notre pays mette en place des règles équitables pour l'organisation d'élections libres et transparentes afin de lui épargner d'autres mascarades qui contribuent considérablement à jeter le discrédit et la honte sur (le Cameroun) », ajoute-t-il.

Contesté au sein de son propre parti, Fru Ndi ne manquera donc pas de prêter le dos une nouvelle fois à la critique de ceux qui le jugent trop tiède vis à vis de Biya. Car avant la proclamation des résultats, le leader du SDF et six autres candidats avaient déclaré qu'ils les rejetaient par avance, et revendiquait l'annulation de l'élection, invitant les Camerounais « à manifester pacifiquement ». Le SDF avait même dénoncé le « vote des morts »...
Source:Jeune Afrique
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