18112011
IRIB
On ne cesse de se demander le pourquoi de la disgrace soudaine de Kadhafi, auprès des Occidentaux. Les raisons sont, sans doute multiples, mais l'une d'elles s'appelle "le programme vert".
La famine, la pauvreté et la maladie sont comme les trois méchants diables qui obsèdent la plupart des régions du continent africain, depuis très longtemps. En effet, ces problèmes qui s'imbriquent les uns dans les autres, entraînaient les pays africains dans une série d’engrenages…alors, comment faire pour que ce continent puisse manger à sa faim ? C’est un sujet sensible qui retient l'attention de beaucoup de monde.

Il ne faut pas oublier que la Libye, sous le règne de Kadhafi, avait des projets assez pragmatiques, pour l’Afrique. et entre autres, ce qu’on l’appelle le programme vert de Kadhafi, en Afrique. Le programme vert est initialisé, par la Libye, en faveur de certains pays africains. Une partie de ce programme vert libyen était d’envisager de financer pour 50 millions dollars, le développement de l’agriculture au Mali, au delà de ceci, il s’agissait d'un projet en collaboration avec plusieurs partenaires: la Libye, le Mali et la Chine. Selon des informations friables, c’était un grand projet, conçu, à la fin d’octobre 2008, entré en application, en 2009, avec pour objectif de cultiver, près du fleuve Niger, 100.000 hectares de rizières. Cette base agricole se situe, à 380 km, au Nord de la capitale malienne. L’année 2009. Ce projet était, vigoureusement, mis en pratique. Pour les démarches, on décida, d’abord, de construire un canal de 40 kilomètres, lequel conduirait l’eau du Niger vers les rizières pour assurer leur arrosage. Ce canal pourrait acheminer des flux de conception de 210 mètres cubes, par seconde. Il y a fixé, également, un projet routier, dont la première étape était, aussi, de 40 kilomètres. Dès lors, c’est des entreprises chinoises qui entreprenaient les constructions.

Dans le but de bien élaborer le projet, des experts et spécialistes chinois dans le domaine de l'agriculture, étaient venus sur place, pour assurer la transmission de la technologie agricole. En même temps qu’ils aidaient les Maliens, en premier lieu, ils testaient les 28 hectares de rizière, en y plantant plusieurs sortes de riz hybride, comme un terrain d'essai. La même année, on fut témoin de la récolte la plus élevée de 9 tonnes, par hectare.

En mai 2009, à l’ouverture de ce programme vert, Kadhafi a fait, symboliquement, un don de 10 tracteurs aux agriculteurs maliens. De même, ce projet visait à créer 10.000 emplois, au Mali. La cible du projet était très claire: résoudre le problème du manque de nourriture. Le plus important, c’était d’améliorer l’agriculture maliennen puisn d’atteindrel' autosuffisance, en céréale, dont l’Afrique a besoin. Ce projet collaboratif, au Mali, exigeait plusieurs années d'efforts, pour être réalisé complètement. C'est ainsi que nombre de travaux étaient, encore, en chantier, avant la guerre, en Libye; depuis la chute du régime de Kadhafi, on en entend plus parler.

Alors, actuellement, le projet agricole, au Mali, et le programme vert, en Afrique, sont, peut-être, aussi, comme la Libye d’aujourd’hui, un peu (ou beaucoup) des naufragés… ?