7122011
IRIB
La "CPI", pour inculper l’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo, a créé le concept de “coauteur” de crimes contre l’humanité.
Il est soupçonné, donc, d’être, plus ou moins, derrière la disparition de 3.000 personnes, lors de la crise post-électorale, qui avait mis le pays à feu et à sang. Suivons, donc, ce mécanisme astucieux, en restant, bien sûr, en Afrique, avec l’exemple de la Libye. Considérant que ces hommes sont derrières et/ou co-auteurs de la guerre, en Libye, avec les résultats que l’on sait, que faut-il penser ? Nous savons qu’il y eu plus des centaines de morts, au nom de l'humanitaire, des exactions, comme le massacre de Zintan, les assassinats extrajudiciaires , la destruction de Syrte et on en passe, que fait Luis Moreno-Ocampo, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ? Parce que, en collant tous ces évènements tristes, les uns aux autres, on arrive à un résultat sans appel. Ce sont tous des crimes contre l’humanité. Avec leur impunité, on sait, au moins, une chose, désormais: il y a une justice, pour les pauvres, et une autre, pour les riches, dans le sens forts et faibles. L’Afrique est vraiment faible. L’Amérique du Sud, avec l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) est en train de réussir ce que l'Afrique a tenté de réaliser, une Union africaine (UA) forte, mais que l’inconsistance de ses dirigeants a empêché. Il ne faut, donc, pas être surpris de voir un Laurent Gbagbo à la "CPI".