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Nigeria : un exercice militaire maritime international, pour lutter contre la piraterie

25022012
IRIB
Le Nigeria accueille un exercice militaire maritime international. Un exercice militaire maritime international de quatre jours a commencé, lundi, dans le golfe de Guinée.

A Cet exercice participent 13 pays, dont le Nigeria, les Etats-Unis, la France, l’Italie, l’Espagne, le Cameroun, le Ghana, le Gabon, la Guinée-équatoriale, le Togo, le Bénin et le Congo. L’Officier général, commandant de la force navale de l’Est, au Nigeria, le contre-Amiral Usman Jibrin, a déclaré à la presse que cette opération vise à renforcer les capacités d'intervention des Marines, dans le golfe de Guinée.

Elle est conçue, pour encourager les pays de la région à améliorer l'inter-opérabilité des communications et le partage des informations de sensibilisation, dans le domaine maritime, en vue d'exploiter leurs efforts collectifs, pour lutter contre la piraterie, le trafic des êtres humains et d'autres crimes maritimes, dans le golfe de Guinée.

Il a tenu à préciser que les objectifs stratégiques de l'exercice étaient d'assurer la sécurité et la sûreté maritime, sur les côtes nigérianes, de développer la formation et la motivation des professionnels de la mer, faire face à la piraterie maritime, mais aussi, protéger les opérations de production de pétrole, sur les côtes méridionales de ce pays.

Quatre navires de guerre de la marine nigériane, mais aussi, des hélicoptères de ce pays, ont été déployés, pour l'exercice, alors que les pays participant à l’exercice devraient déployer leurs propres navires de guerre ou des observateurs, pour renforcer la capacité de la lutte contre les actes de piraterie maritime, en hausse, ces dernières années, dans cette partie du monde, et qui sont devenus un véritable fléau.

Sur cette base, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Mozambique, en unissant leurs forces ont, récemment, signé un accord de coopération maritime. Cet accord se présente comme une réponse à la recrudescence des attaques des pirates, le long de la côte Est de l'Afrique.

La lutte contre ce phénomène néfaste et contre comme, l’appellent les pays occidentaux, «le terrorisme international», fournit un bon prétexte, pour la présence des militaires américains et européens, sur les côtes africaines. Un centre d’information, chargé, selon Londres, de faciliter les poursuites judiciaires contre les pirates, qui opèrent au large de la Somalie, sera mis en place, à l'automne, aux Seychelles, a annoncé, le 21 février, le gouvernement britannique, qui participe, en grande partie, à son financement, avec les Pays-Bas, les Seychelles et Interpol.

Ce nouveau centre "va permettre à la communauté internationale de cibler les principaux piliers de la piraterie et de s'assurer que la piraterie ne paie pas", a expliqué le Chef de la diplomatie britannique, William Hague.

Selon les rapports, ne serait-ce que dans la seule année 2011, à 237 reprises, des pirates ont attaqué des navires, dans la Corne de l’Afrique, et sur les 439 attaques signalées, en 2011, 275 ont eu lieu, au large de la Somalie et dans le golfe de Guinée, sur la côte Ouest de l'Afrique. La piraterie, en Somalie, a coûté au niveau mondial, près de 7 milliards de dollars, en 2011, dont plus de 2 milliards, en opérations militaires, équipements et gardes armés, pour protéger les navires.
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