28042012
Peu de gens dans l’Ouest savent peut-être que la Libye – ainsi que l’Egypte – se trouve sur le système aquifère nubien, c’est un océan d’eau douce extrêmement précieux. Oui, vous le voyez maintenant, vous n’aviez pas vu que l’eau est un élément crucial de la guerre, «guerre de l’eau« . Le contrôle de l’aquifère n’a pas de prix, il est inestimable – Tout comme le «sauvetage» des ressources naturelles précieuses des zones «sauvages».

Vue de l'espace sur les zones cultivées à Kufra

Ce Pipelineistan d’eau – enterrés profondément dans le désert sur 4,000 km de long – est le Great Man-Made River Project (GMMRP), que Mouammar Al-Kadhafi a construit pour 25 milliards de dollars sans emprunter un seul centime au FMI ou à la Banque mondiale (quel exemple pour les pays en voie de développement). Le GMMRP alimente Tripoli, Benghazi et toute la côte libyenne. La quantité d’eau est estimée par les scientifiques à l’équivalent de 200 ans de l’eau qui coule le long du Nil.

Comparez cela aux trois soi-disant sœurs – Veolia (anciennement Vivendi), Suez Ondeo (ex-Générale des Eaux) et Saur – les sociétés françaises qui contrôlent plus de 40% du marché mondial de l’eau . Tous les yeux doivent impérativement se concentrer et savoir si ces pipelines sont bombardés. Un scénario très probable est que s’ils le sont, alors les contrats juteux de «reconstruction» bénéficieront à la France . Ce sera la dernière étape pour la privatisation de l’eau – pour l’instant gratuite-. De la doctrine de choc à la doctrine de l’eau

Eh bien, ce n’est qu’une courte liste de profiteurs – on ne sait pas qui va extraire le pétrole – et le gaz naturel – à la fin. Il n’y a pas de meilleure business que celui de la guerre


Source en Anglais : libyasos