Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, a appelé dimanche, à Charm el-Cheikh (Egypte) au développement et à l'approfondissement des échanges culturels et humains entre les peuples d'Afrique et de Chine, a rapporté l'agence de presse algérienne APS.
"Il est aussi important de développer et d'approfondir les relations et les échanges culturels et humains entre les peuples d'Afrique et de Chine pour créer les passerelles supplémentaires pour consolider la compréhension et le respect mutuel", a affirmé le président Bouteflika dans une intervention lue en son nom par son représentant personnel, le ministre d'Etat Abdelaziz Belkhadem, à la cérémonie d'ouverture de la 4ème conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac).
"Ces échanges faisant participer l'ensemble des composantes de nos sociétés notamment les jeunes, les femmes ainsi que les représentants des médias et des institutions académiques favoriseront la connaissance et renforcement entre les peuples chinois et africains", a expliqué le chef de l'Etat algérien, qui n'est pas allé en Egypte.
Il a également loué la coopération technique, scientifique et financière sino-africaine, estimant que cette 4ème rencontre entre les deux parties "marque une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat stratégique" qui les lient.
Le président Bouteflika a estimé également, que les efforts consentis par l'Afrique et la Chine, ont permis de "développer un partenariat stratégique caractérisé par une confiance réciproque et une coopération fondée sur une approche gagnant-gagnant, gage d'une relation durable et mutuellement bénéfique", selon l'APS.
Le président Bouteflika, qui a souligné le déploiement de l'Afrique pour "s'assurer une plus grande stabilité, une meilleure sécurité et un développement socio-économique à la hauteur des aspirations de ses peuples", a rappelé la crise financière internationale dont les Africains sont "les premières victimes", car résultant, a-t-il dit, "de spéculations boursières des pays occidentaux, a sensiblement altéré nos ambitions de développement accéléré de l'Afrique".
A cet égard, le président Bouteflika a plaidé pour un "rôle central" de l'Onu, à travers notamment les réformes de son Conseil de sécurité et des institutions de Bretton Woods, afin de les rendre "plus transparentes, plus démocratiques" et "permettre une représentation africaine", a-t-il souligné.
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