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La Mauritanie cherche à rassurer les investisseurs

29102012

Le 25 octobre, à la Bourse du commerce de Paris, le gouvernement mauritanien a réuni des dizaines d'hommes d'affaires français lors de la « Journée économique » du pays. Le même jour était inaugurée la troisième édition de l'exposition « La Mauritanie à Paris ».

Bijoux, boubous, dattes…de nombreux artisans se sont retrouvés à Paris pour présenter leurs spécialités du 25 au 28 octobre. Une importante délégation a fait le déplacement, dont Abderrahmane Sissako et Mohamed Aly, conseillers du chef de l’État Mohamed Ould Abdelaziz, Hindou Mint Aïnina, conseillère du Premier Ministre, Abdi Vall, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, et Bamba Ould Daramane, ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme. Le but du séminaire consistait à promouvoir les atouts et les opportunités de la Mauritanie. Cette dernière a d'ailleurs adopté en juillet 2012 un nouveau Code des investissements afin de convaincre les entreprises françaises de s’y installer : l’élevage, l’agriculture, le commerce, la pêche, le tourisme, l’industrie et surtout les mines (25% du PIB en 2011) sont autant de secteurs en développement.

Restaurer l'image du pays

« Nous voulons une coopération gagnant-gagnant, nous ne venons pas demander de cadeaux », a insisté Mohamedou Ould Mohamed Mahmoud, le président de la Chambre de commerce et d’industrie. Une réunion qui tombe à pic, au moment où la Mauritanie souhaite enfin concrétiser sa grande ambition, la création de la zone franche de Nouadhibou (nord-ouest du pays). Lancé avant la fin de l’année, le projet n’est plus qu’une « question de semaines », le temps que le projet de loi soit présenté au Parlement. « Ce n’est ni un rêve ni une chimère, mais un projet extrêmement réaliste », a assuré Abdi Vall, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Parce que sans sécurité, on ne peut pas rassurer les investisseurs, l’objectif de la journée était surtout de restaurer l’image du pays situé à l’Ouest du Mali, écornée par la menace terroriste. Contre les cas d’infiltration « qui venaient d’ailleurs », des mesures ont été prises, avec la création de trente-cinq points d’accès, passages obligés pour traverser la frontière. Depuis, « aucun incident n’a été déploré. » Reste que le Quai d’Orsay continue de classer la moitié est du pays en zone rouge.


Source: Jeuneafrique.com
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