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L’Algérie second marché en Afrique

10112012

 

 

Si le marché automobile européen continue de pâtir en raison de la crise économique mondiale, ce n’est pas le cas en Algérie où l’importation et la vente de véhicules explosent la facture des importations.


En 2009, une batterie de mesures a été décidée pour tempérer la «fièvre» de l’automobile. Peine perdue puisque les importations ont pris une année plus tard une courbe ascendante. Pour beaucoup de constructeurs, notamment européens, le marché automobile algérien, du reste un marché exclusivement de ventes, constitue le premier dans la région du Maghreb et le second marché africain après l’Afrique du Sud. Un classement corroboré par l’Association des concessionnaires algériens.


A lui seul, le marché algérien absorbe près de 300 000 véhicules par an. Les importations du Maroc avoisinent les 100 000 voitures par an, celles de la Tunisie 60 000. En ces temps de crise, c’est bien une aubaine pour les voitures françaises qui restent historiquement aux premières loges. A titre d’exemple, les ventes du constructeur Renault à destination de l’Algérie, son premier marché africain, s’élevait à 93 034 véhicules pour une valeur de 73,94 milliards de dinars durant les neufs premiers mois de l’année en cours contre 57 918 unités (42,10 milliards de dinars) à la même période en 2011, soit une hausse considérable de 60,6% en termes de nombre, selon les chiffres des Douanes algériennes.


En seconde position, arrive la marque Peugeot avec 42 668 voitures (39,19 milliards de dinars) contre 27 255 (25,79 milliards de dinars), en hausse en volume de 56,6%. La troisième position revient à la marque sud-coréenne Hyundai qui enregistre toutefois une légère baisse de 2,5%. Dans la perspective d’avantager la production locale, l’Algérie a entamé des négociations avec le constructeur français Renault pour la réalisation d’une usine de montage d’une capacité de 75 000 unités/an, avec la Société nationale de véhicules industriels. Pour l’instant, ce n’est toujours pas acquis puisque les négociations, entourés de secret, s’éternisent malgré les assurances des deux côtés de la Méditerranée. En attendant la concrétisation de ce projet, rien ne dit que cette fièvre des importations va retomber de sitôt.

 


Source:http://www.elwatan.com/

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