La société d'investissement égyptienne Arabiyya lel Istithmaraat, cotée à la Bourse du Caire, a déposé un dossier pour la reprise de la raffinerie française Petroplus de Petit-Couronne.
L'Égyptien Istithmaraat a déposé son dossier
pour la reprise de Petroplus
L’affaire Petroplus trouvera-t-elle finalement une heureuse issue ? Sujet de
plusieurs annonces durant les derniers mois et considérée comme un test de la
politique industrielle voulue par Arnaud Montebourg, le ministre français du
Redressement productif, la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne
(France) compte un nouveau candidat. Il s’agit de la société d'investissement
égyptienne Arabiyya lel Istithmaraat. Selon un représentant du groupe en France,
cité par l’AFP, ce dernier aurait déposé un dossier de reprise pour la
raffinerie française auprès du tribunal de commerce de Rouen.
Détenu à hauteur de 37,8% par Mohamed Ali Kamel Metwalli et coté à la Bourse
égyptienne, Arabiyya lel Istithmaraat possède dans son pays des participations
dans plusieurs secteurs : la construction et les matériaux de construction,
l'énergie mais aussi la distribution de véhicules. Le groupe détient ainsi
depuis 2010 plus de 68 % de CDCM, société fondée par Peugeot en 1976 et qui
distribue les véhicules de la marque au lion en Égypte.
Plan de reprise complet
Le consultant Michel Billard de la Motte, représentant du groupe égyptien, a
expliqué à l'AFP qu’il s’agit d’un « plan de reprise complet de la raffinerie de
Petit-Couronne », qui prévoit notamment « la reprise de la totalité du personnel
», à part une soixantaine de salariés qui veulent prendre leur retraite. L'offre
concernerait aussi « une société implantée en région parisienne qui détient des
participations dans des oléoducs et des dépôts pétroliers », a précisé la même
source. Le plan prévoirait aussi la création d'une société de droit français et
d'un conseil d'administration avec des personnalités françaises ainsi que le
financement des investissements pour la période 2013-2014.
Une source gouvernementale a confirmé à l'AFP qu'une offre égyptienne avait été
déposée et avait « le mérite d'être considérée ».
Un autre opérateur d'Afrique du Nord avait été préssenti il y a quelques mois
pour reprendre la raffinerie en difficulté : le fonds souverain Libyan
Investment Authority. L'opération avait capoté fin 2012.
(Avec AFP)
Source: Jeuneafrique.com
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