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Côte d'Ivoire : le pétrolier russe Lukoil en mission diplomatique à Abidjan

Après une rencontre avec le président Alassane Ouattara en début de semaine, une délégation de la société pétrolière russe Lukoil a confirmé son intérêt pour le pays d'Afrique de l'Ouest. Le ministre des Mines Adama Toungara évalue les investissements prévus du russe à 300 millions d'euros.
 

 

 


Le groupe pétrolier russe Lukoil, coté à Moscou, Francfort et Londres, veut intensifier ses investissements en Côte d’Ivoire. C’est en tout cas la promesse qui aurait été faite par une délégation de la société au président Alassane Ouattara lors d’une audience qui leur a été accordée à Abidjan en début de semaine. Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie Adama Toungara a affirmé à Fraternité Matin à la sortie de l'audience que la société russe était susceptible d'investir quelque 200 milliards de F CFA (300 millions d'euros). Le ministère était injoignable pour commenter cette déclaration. Présent en Côte d'Ivoire depuis 2007, le pétrolier russe cherche de nouveaux débouchés à l’étranger alors que ses concurrents domestiques, Gazprom et Rosneft, bénéficient d'une exclusivité pour l’exploration pétrolière au large des côtes russes.


Nouvel accord

À l'heure actuelle, la société Lukoil Overseas, filiale de Lukoil, prospecte trois blocs dans le plateau continental ivoirien et envisage d'entamer des travaux sur un quatrième site. Il s’agit du bloc CI-205, détenu à 63% en partenariat avec Oranto Petroleum (27%) et Petroci (10%) depuis 2007. Toujours dans le golfe de Guinée, il explore les blocs CI-101 et CI-401 depuis 2009 avec les sociétés Vanco (28,34%) et Petroci (15%). Enfin, en octobre dernier, Lukoil a signé avec le gouvernement ivoirien un nouvel accord portant sur l'exploration du bloc CI-524, toujours dans le golfe de Guinée, d'une superficie totale d'environ 450 kilomètres carrés. Il est également présent sur le permis Cape Three Points Deep Water au Ghana depuis 2010.

En décembre 2011, le pétrolier russe avait annoncé une découverte concluante de pétrole léger et de condensat de gaz sur le bloc 401.


Source:Jeuneafrique.com
 

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