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Maroc : Tata dans la roue de Renault

Un an après l'implantation industrielle du constructeur français à Tanger, c'est au tour du groupe indien de faire part de son intérêt pour le royaume.

 

 


Le constructeur de la Nano veut étendre sa présence
 à 20 pays du continent d'ici à quatre ans.

 

 


« Plusieurs groupes internationaux s'intéressent au Maroc en tant que plateforme industrielle prometteuse », avait déclaré Abdelkader Amara en marge d'un forum automobile à Tanger, en novembre 2012. Deux mois plus tard, le ministre marocain de l'Industrie révélait que Nissan et Tata Motors étudiaient la possibilité de s'installer dans le royaume. Le premier constructeur automobile indien envisagerait d'y fabriquer un utilitaire low cost de type pick-up.

Mais la filiale voit plus grand, et le Maroc pourrait aussi servir au groupe de plateforme pour les marchés étrangers : Tata envisage ainsi des joint-ventures en Tunisie et au Kenya pour construire des usines d'assemblage de véhicules légers et utilitaires. Et d'ici à quatre ans, le groupe veut étendre sa présence dans 20 pays africains, contre 13 actuellement.


Infrastructures, hôtellerie, mines...

Il entend y accentuer son développement dans le secteur automobile, mais aussi dans les infrastructures, l'hôtellerie et les mines, où il est également actif. « Nous avons fait des investissements de l'ordre de 1,7 milliard de dollars [1,3 milliard d'euros, NDLR] en Afrique et nous allons continuer d'augmenter nos investissements », a ainsi déclaré Raman Dhawan, directeur général de Tata Africa Holdings, filiale de Tata International.

Déjà présent sur le marché sud-­africain, Tata Motors développera aussi l'assemblage et la commercialisation de bus. Le ministre a également fait part de l'intention du constructeur automobile japonais Nissan d'investir au Maroc, soulignant que le ministère « a pris les mesures nécessaires pour assurer la réalisation prochaine de cet investissement ».


Source: IRIB

 

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