Le capital-investisseur Abraaj investit
dans PEC, un spécialiste tunisien de l’injection plastique. Ce dernier entend
notamment construire une usine au Maroc.
Créée en 2004, la société tunisienne PEC (Plastic Electromechanic Company) se
voit pousser des ailes. Depuis un an, son PDG et fondateur Imed Charfeddine
cherchait un soutien financier pour poursuivre son développement. C’est le fonds
de private equity Abraaj qui est finalement monté au capital, faisant de PEC son
cinquième investissement en Tunisie. La société, qui fournit notamment
l’industrie automobile européenne, enregistrait en 2012 une croissance de 15%
et, pour 2013, Imed Charfeddine vise un chiffre d’affaires de 30 millions de
dinars, soit environ 15 millions d’euros.
Trajectoire de croissance
La prise de participation d’Abraaj, d’un montant confidentiel, lui a permis
d’investir plusieurs millions d’euros dans plusieurs projets : le rachat à
Angers, en France, de l’activité de l’allemand Poschmann et la création d’une
usine au Maroc qui devrait entrer en production à la fin de l’année. « La
construction de l’usine marocaine est un pas important dans la trajectoire de
croissance de PEC et nous sommes enthousiastes à l’idée d’accompagner
l’entreprise dans la construction de cette nouvelle usine, le développement de
nouveaux produits et l’extension de son empreinte internationale », a déclaré
Adel Goucha, le directeur du groupe Abraaj.
PEC a également engagé un projet avec un grand groupe français du packaging
cosmétique. « L’usine verra le jour en Tunisie dans les prochains mois », se
félicité le PDG. « Ces développements internationaux nous permettent de
sécuriser la chaîne de livraison, dans le contexte social et politique actuel de
la Tunisie, d’acquérir de nouveaux savoir-faire techniques et de nous rapprocher
de nos clients européens ».
Jeuneafrique.com
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