À l'occasion de la visite en Chine du président kényan Uhuru Kenyatta, les deux pays ont signé des contrats d'une valeur de 5 milliards de dollars.
Président kényan Uhuru Kenyatta avec son homologue chinois, Xi Jinping
Il s'agit principalement de la construction d'une ligne ferroviaire ainsi que de
projets énergétiques.
À l'occasion de sa visite d'État en Chine, le président kényan Uhuru Kenyatta a
conclu avec son homologue chinois, Xi Jinping, un accord d'une valeur de 5
milliards de dollars qui confirme limportance de la présence de la Chine au
Kenya, première économie de l'Afrique de l'Est. Cette somme devrait être
dépensée dans des projets d'énergie ainsi que dans une ligne ferroviaire qui
relierait le port de Mombasa à Malaba, à la frontière avec l'Ouganda. Cette
liaison devrait permettre un accès plus rapide du port vers les marchés de biens
de la région, au Kenya, mais également en Ouganda, au Rwanda, au Burundi et en
RD Congo, d'après le président Uhuru Kenyatta.
Le président chinois a également déclaré le 19 août que la Chine soutenait
l'effort d'industrialisation du Kenya ainsi que son projet de mettre en place, à
Nairobi une chambre de compensation pour les opérations en yuan. Le pays
souhaite devenir un hub financier international.
Coopération
Alors qu'on accusait la Chine de s'intéresser seulement aux matières premières
du continent, Xi Jinping s'était engagé à aider l'Afrique à se développer lors
de sa visite en mars dernier. Déjà investi dans de nombreux projets, notamment
d'infrastructures, le pays est un acteur important de l'économie kényane et le
président chinois envisagerait d'investir dans d'autres secteurs comme
l'agroindustrie, la production d'engrais ou encore la technologie, selon le
média national Kenya Broadcasting Corporation.
La visite de Kenyatta en Chine fait suite aux promesses qu'il a faites lors des
élections présidentielles. Il s'était notamment engagé à collaborer étroitement
avec la Chine, après que des élus américains, britanniques et européens avaient
annoncé qu'ils limiteraient leurs liens avec le Kenya si Kenyatta était élu, en
raison de sa mise en examen à La Haye. Ce dernier ainsi que son vice-président
William Ruto sont inculpés par la Cour pénale internationale de crimes contre
l'humanité pour avoir organisé les violences postélectorales de 2007 qui avaient
fait plus de 1 500 morts.
Le président Kenyatta aurait invité la Chine à investir dans son secteur
pétrolier, récemment découvert, dans la production d'électricité ainsi que dans
le port de Lamu, au nord de Mombasa. D'une valeur de 25,5 milliards de dollars,
le projet de Lamu prévoit, entre autres, la construction d'une autoroute, d'une
voie ferrée ainsi que d'un oléoduc en direction de l'Éthiopie et du Soudan du
Sud.
Source:http://www.expert-comptable-international.info
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