Quatre accords de coopération financière ont été signés le 4 mail à Alger, durant la visite du Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa. Ils portent notamment sur un prêt de 100 millions de dollars et un don de 50 millions de dollars accordés par l'Algérie.
Mehdi Jomâa, le Premier ministre tunisien, est entré en
fonction en janvier 2014.
À l’occasion de la visite du Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, dans la
capitale algérienne, quatre accords de coopération financière ont été conclus
entre les deux pays. Signées en présence du chef du gouvernement algérien,
Abdelmalek Sellal, ces conventions portent notamment sur un prêt de 100 millions
de dollars accordé par l'Algérie à la Tunisie ainsi qu'un don de 50 millions de
dollars, rapporte l'agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Dans le cadre de cette visite, un accord de dépôt d'un montant de 100 millions
de dollars a été conclu entre les Banques centrales de deux pays. Selon Chedli
Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunis, cité par l'agence de presse,
ces ressources devraient permettre de porter à 100 jours la couverture des
importations du pays.
Récolte fructueuse
Depuis l’accession au pouvoir du gouvernement dirigé par Mehdi Jomâa, la Tunisie
a obtenu de nombreux financements de la part des bailleurs de fonds
internationaux.
Ainsi, la Banque mondiale a annoncé en mars le lancement d'un programme d'appui
pouvant atteindre 1,2 milliard de dollars au pays afin de soutenir la transition
démocratique. Le Fonds monétaire international a réactivé le programme d'aide
d'un montant de 1,75 milliard de dollars conclu avec le pays, ce qui a abouti au
décaissement de 875 millions de dollars au cours des derniers mois.
En février, c'était au tour du Parlement européen d'annoncer un prêt de 300
millions d'euros en faveur de Tunis. Le Japon s'est pour sa part engagé à
apporter une garantie au pays dans le cadre de la levée d'un milliard de dollars
en émissions obligatoires et à lui prêter environ 500 millions de dollars.
Naviguer à travers les articles | |
Afrique du Sud : le champion déchu va aux urnes | Cameroun : Standard & Poor's s'inquiète du creusement des déficits |
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
|