À deux mois du sommet de l'OIF, prévu à Dakar les 29 et 30 novembre, cinq candidats sont en lice. Parmi eux, la Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean, qui aspire à devenir la première femme secrétaire générale de l'institution.
La Canadienne Michaëlle Jean, à Jeune
Afrique, le 10 septembre.
Elle cite Aimé Césaire sans notes, use volontiers des anaphores comme ce "moi,
arrière-arrière-arrière-petite-fille d'esclaves" devenu célèbre au Québec,
admire Toussaint Louverture et René Depestre, son oncle, poète caribéen
essentiel.
Michaëlle Jean, 57 ans, a la francophonie dans le sang et elle est aussi la
vraie surprise de la bataille feutrée qui se livre en coulisses pour la
succession d'Abdou Diouf à la tête de l'Organisation internationale de la
francophonie (OIF). Seule femme parmi les cinq candidats pour l'instant
déclarés, cette Canadienne d'origine haïtienne, épouse du cinéaste français
Jean-Daniel Lafond et mère d'une fille née en Haïti, est riche d'un parcours
unique.
Du Port-au-Prince des sinistres Tontons Macoutes aux ors de Rideau Hall à
Ottawa, où elle a officié pendant cinq ans comme gouverneure générale du Canada,
en passant par le militantisme féministe et les studios de télévision, cette
diplômée en littérature comparée a appris cinq langues, reçu quelques coups et
séduit bon nombre de chefs d'État de la planète. Excellente communicatrice avec
ce qu'il faut de charme et un certain goût pour la transgression, Michaëlle Jean
dégage une énergie dont auraient a priori bien besoin un concept - la
francophonie - et une institution - l'OIF - encore largement abstraits aux yeux
de la plupart des locuteurs de la langue de Molière, de Senghor et de Stromae.
Ces atouts seront-ils suffisants pour compenser son déficit d'expérience en
matière de gestion d'une organisation complexe et pour convaincre le "grand
électeur" français, jusqu'ici hésitant ? "En l'absence d'un candidat africain de
consensus, Paris devra s'y faire", dit-on dans l'entourage de la candidate. En
attendant, Mme Jean fait campagne, avec méthode et le soutien appuyé de son
gouvernement. Bruxelles, Paris, Berne, Tunis, N'Djamena, en attendant New York,
où elle sera présente en marge de l'Assemblée générale de l'ONU : son agenda de
septembre est déjà plein. Et si l'on en juge par le temps qu'elle nous a
consacré, pas moins de trois heures, venir rendre visite à Jeune Afrique faisait
partie de ces rendez-vous obligés...
Jeune afrique : Pourquoi êtes-vous candidate au
secrétariat général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ?
Michaëlle Jean : L'OIF n'est pas une découverte pour moi. C'est une
organisation que j'ai fréquentée à différents moments de ma vie. En tant que
journaliste, puis gouverneure générale du Canada. Durant mon mandat, j'ai reçu à
plusieurs reprises l'actuel secrétaire général de l'OIF, Abdou Diouf. Peu après
avoir quitté mes fonctions, il m'a nommée grand témoin de la francophonie pour
les Jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012. Cette nomination a
constitué un gage de confiance. J'ai beaucoup d'admiration pour Abdou Diouf. Il
y a entre nous une vraie convergence de vues. Pendant presque deux ans, j'ai pu
voir de l'intérieur comment fonctionnait l'OIF. Travailler avec cette équipe a
été formidable.
Votre candidature est aussi une décision politique. Qui a
fait le premier pas, vous ou Stephen Harper, votre Premier ministre ?
Les encouragements du Canada ont été très clairs. Mais il faut avoir plus qu'une
ambition personnelle pour se présenter à un tel poste. Il s'agit d'une affaire
de convictions. Lors de mon mandat de gouverneure, j'ai effectué de nombreuses
visites d'État, dont dix sur le continent africain. Cela s'est poursuivi quand
j'étais chancelière de l'université d'Ottawa et envoyée spéciale de l'Unesco
pour Haïti. Avec mes interlocuteurs, notamment en Afrique, nous avons parlé
désir d'émergence, accélération de la croissance, renforcement des capacités de
production...
Et, inévitablement, à chaque fois, on m'interrogeait sur la Francophonie : "Ce
serait bien que vous y pensiez..." Et je répondais : "Et vous, que pensez-vous
de la Francophonie? De quelle Francophonie avez-vous envie ?" Cela m'a permis de
faire un état des lieux. Ma candidature est donc le résultat d'une écoute : la
plupart des chefs d'État que j'ai rencontrés m'ont demandé d'y réfléchir.
Est-il vrai que vous avez convaincu Paul Kagamé, le
président rwandais, de maintenir son pays dans l'OIF, alors qu'il voulait en
sortir ?
Nous avons eu une longue conversation sur ce sujet en 2009, lors d'un forum
international sur la condition des femmes organisé au Liberia par la présidente
Ellen Johnson-Sirleaf. Il m'a parlé de ses hésitations. Il était prêt à quitter
l'institution. Je lui ai dit que le Rwanda avait toute sa place dans cet espace.
Il m'a écoutée.
Lorsqu'on regarde votre site de campagne, on distingue
très vite les atouts dont vous entendez jouer. Vous vous présentez comme une
candidate de consensus, qui vient du Nord et du Sud, des Amériques, d'Afrique,
mais aussi d'Europe...
Oui. Et je le dis d'autant plus que c'est une force qu'on me reconnaît.
Vous revendiquez aussi le fait d'être une femme. Le poste
de secrétaire général, créé en 1997, a été jusque-là occupé par deux hommes,
l'Égyptien Boutros Boutros-Ghali, puis le Sénégalais Abdou Diouf. Le temps des
femmes est-il venu pour l'OIF ?
Pourquoi pas ? Les femmes doivent faire partie de l'équation, à tous les
niveaux. Nous avons une façon particulière d'aborder les réalités du quotidien
et du monde. Tout simplement parce que nous les percevons à travers les combats
que des femmes comme moi et d'autres ont menés et continuent de mener. Les
femmes sont aujourd'hui incontournables, et je crois que la Francophonie est
prête à nommer une femme à sa tête. Ce serait un symbole très fort, un symbole
de modernité. Mais attention, être une femme ne suffit pas. Il faut aussi avoir
de l'expérience, du contenu, être dans l'action. Ce n'est pas qu'une simple
question de genre et de parité.
Troisième atout : vous accordez une importance toute
particulière à votre mandat de gouverneure générale et insistez sur le fait
qu'il s'agissait d'une fonction de chef d'État et de commandante en chef. On
croyait pourtant que c'était là un poste avant tout honorifique et
protocolaire...
Le Canada est une monarchie constitutionnelle et une démocratie
parlementaire. Depuis 1947, tous les pouvoirs du souverain sont conférés au
gouverneur, qui devient commandant en chef des forces canadiennes. Il y a donc
un chef d'État en titre, qui est aujourd'hui la reine Élisabeth II, et un chef
d'État qui la représente, le gouverneur général. Ce dernier, qui n'a pas de
pouvoir exécutif, a un rôle précis : informer, aviser, et prévenir le Premier
ministre. Mais aussi impulser des actions. Au cours de mon exercice, certaines
de mes actions ont eu un impact très direct sur la société canadienne.
Pour diriger une organisation comme l'OIF, il faut de
l'expérience en matière de gestion des ressources humaines, mais aussi de
diplomatie et de prévention des conflits. L'avez-vous ?
Tout à fait. Le gouverneur général du Canada gère toute une institution !
Il a son cabinet et plus de 200 personnes autour de lui. Il signe tous les
décrets du gouvernement et peut en renvoyer certains, en demandant plus
d'explications. Par ailleurs, j'étais commandante en chef quand le Canada a
déployé ses troupes en Afghanistan. J'ai donc travaillé avec le chef
d'état-major, au plus près des armées, et avec le ministre de la Défense. Que
faut-il de plus ?
Vous êtes née en septembre 1957 à Port-au-Prince, le mois
même où le dictateur François Duvalier, dit Papa Doc, a accédé au pouvoir en
Haïti. Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?
Le régime était très dur, c'était un régime barbelé. Chaque mot devait être
pesé. Lorsque les gens parlaient en créole, ils utilisaient des onomatopées.
Pour un oui ou pour un non, on vous exécutait sur la place publique, ce dont
j'ai été témoin. Les gens disparaissaient. Ma mère, enseignante, a été arrêtée
et relâchée. Mon père, qui dirigeait le collège Saint-Pierre, a été torturé. À
sa sortie de prison, il était défiguré, couvert de sang. Il m'a dit que ce sang
n'était pas uniquement le sien. Son compagnon de cellule, qui était un ami, est
mort dans ses bras. Son tortionnaire s'appelait Luc Désir, l'un des plus
sinistres agents de Papa Doc.
Vos parents étaient-ils engagés en politique ?
À l'époque, il suffisait de penser librement, de s'exprimer, de dire non
à un régime qui voulait tout cadenasser, pour être considéré comme un opposant.
Et d'un coup, toute votre famille le devenait. À cause de la répression, des
dizaines de milliers d'Haïtiens ont dû fuir. Mes parents m'ont toujours dit :
"Tu ne pourras jamais être indifférente, ce n'est pas une option. Tu dois
toujours avoir un point de vue sur ce qui se passe autour de toi." L'atmosphère
est devenue irrespirable, et il a bien fallu choisir l'exil. Cette expérience a
défini la personne que je suis devenue.
Vous avez quitté Haïti pour le Canada en 1968, à l'âge de
11 ans...
Oui. Et il a fallu tout reconstruire. Nous habitions dans un petit
appartement, dans le sous-sol d'un immeuble à Montréal. Ma mère nous a élevées
seule, ma soeur et moi. Il ne lui restait parfois que 25 cents à la fin de la
semaine, et elle devait téléphoner à la cantine de l'école pour demander un
délai de paiement. Elle est restée très digne, comme ma grand-mère, veuve, qui
avait élevé seule ses cinq enfants. C'est de là que nous venons, René Depestre,
mon oncle [grand écrivain de la francophonie et Prix Renaudot 1988] et moi. Et
non de l'opulence.
Après la chute de Duvalier fils, Bébé Doc, en 1986, vous
êtes retournée en Haïti. Dans quel état avez-vous trouvé le pays ?
Il y avait des graffitis partout sur les murs, notamment en créole, alors qu'au
moment de mon départ, on ne l'écrivait plus. Les femmes, les journalistes,
s'activaient... C'était un foisonnement extraordinaire.
Que pensez-vous de Jean-Bertrand Aristide, cet ancien
prêtre catholique qui fut président à plusieurs reprises entre 1991 et 2004 ?
Il a représenté, à un moment donné de l'histoire d'Haïti, un espoir.
C'est un prédicateur, il savait donc parler à la population. Beaucoup de gens
ont cru qu'il y avait la possibilité de prendre, avec lui, un tournant. Ensuite,
est venue l'heure de la déception et des milices, les Chimères. Les mots
n'étaient plus rassembleurs, mais incendiaires. On a alors réalisé qu'on ne
sortirait pas de trois décennies de dictature du jour au lendemain.
Le 12 janvier 2010, Haïti est ravagé par un terrible
séisme qui cause la mort de plus de 230 000 personnes. Comment l'avez-vous vécu
?
Comme un choc majeur. J'étais dans mon bureau de gouverneure générale, à
Ottawa. La catastrophe a lieu à 16 h 50. À 16 h 51, je suis prévenue par des
aides de camp. Mon réflexe est de joindre tout de suite notre chancellerie en
Haïti, sur un portable satellite, pour comprendre la situation. Je contacte
ensuite le Premier ministre et le ministre de la Défense. À ce moment-là, il ne
peut y avoir de demande formelle d'aide de la part des autorités haïtiennes, car
l'État n'est plus là, il n'est nulle part. Mais nous avons quand même déclenché
une intervention d'urgence pour rechercher et sauver des gens. C'est ainsi qu'un
avion des forces canadiennes a été l'un des premiers à arriver sur place.
Lorsque ce drame éclate, vous occupez le poste prestigieux
de gouverneur général depuis septembre 2005. Vous attendiez-vous à cette
nomination ?
Pas du tout. En septembre 2005, j'étais journaliste, je travaillais pour
Radio Canada, à la télévision publique, depuis plus de dix-huit ans, et
préparais ma prochaine saison. Lorsqu'on m'a proposé ce poste, je me suis mise à
écrire une liste de noms de personnes que je pensais capables, tout autant que
moi, d'occuper ces fonctions. Et je me suis dit : "Pourquoi moi ?" Puis j'ai
réfléchi : "Pourquoi pas moi, en effet ?"
Michaël Jean entourée (de g. à dr.) du Gabonais Jean Ping,
du Nigérien Goodluck Jonathan,
du Malawite Bingu Wa Mutharika (disparu depuis), de l'Algérien Abdelaziz
Bouteflika, du Sénégalais
Abdoulaye Wade, du Sud-Africain Jacob Zuma et de l'Éthiopien Mélès Zenawi
(décédé),
au sommet du G8 en 2010.
Le fait que vous représentiez une "minorité visible"
a-t-il aussi compté dans votre nomination ?
Je l'ignore. On ne me l'a jamais dit comme ça.
Pour autant, n'était-ce pas un coup politique de la part
du Premier ministre de l'époque, Paul Martin ?
Je ne crois pas. On m'a toujours dit que j'étais vraiment emblématique de
ce qu'est le Canada : un pays moderne, une terre d'accueil. Le Canada contient
le monde en lui. Ici, la diversité ne se vit pas comme une problématique, mais
comme une force. Et partout où je suis allée, on était étonné de voir une femme
née en dehors du Canada avoir de telles responsabilités. J'ai été militante
féministe, puis journaliste, j'ai enseigné, je parle cinq langues, ce n'est pas
banal. C'est tout cela que j'ai utilisé pour parler au nom de mon pays.
Votre nomination n'a pas fait que des heureux à l'époque.
Pour les souverainistes québécois, vous trahissez la cause en acceptant de
devenir la représentante de la reine d'Angleterre. Et pour les anglophones, vous
êtes une indépendantiste mal repentie. Un vrai dilemme que vous avez dû trancher
en publiant un communiqué officiel d'allégeance au Canada !
Tout cela, ces attaques, ces injures, émanaient de petits groupes dont la
stratégie consistait à jouer sur une corde très sensible et médiatique.
Trouvez-moi un Québécois qui n'a pas, dans son entourage, des amis
souverainistes ou fédéralistes. Mon mari et moi n'avons jamais appartenu à un
parti ou à un mouvement indépendantiste.
Il n'empêche, vous avez dû donner un gage précis :
renoncer à votre nationalité française.
Oui. Mon mari et ma fille sont franco-canadiens et j'ai obtenu la
nationalité française quelques mois avant d'être nommée au gouvernorat général.
S'il n'y avait pas eu cette nomination, la question ne se serait jamais posée.
Mais il a bien fallu trancher, non pas parce que certains journalistes se sont
emparés de l'affaire, mais parce que la commandante en chef des armées ne
pouvait être sous deux bannières. Après consultation avec le Premier ministre
canadien, mon cas a fait l'objet d'un examen inédit à Paris: je n'ai pas été
déchue de la nationalité française, je n'y ai pas formellement renoncé non plus.
J'ai en quelque sorte été suspendue de cette nationalité.
Votre mandat de gouverneure générale a pris fin en 2010.
Souhaitiez-vous être reconduite ?
Si le Premier ministre avait soulevé cette question avec moi, il y aurait
eu matière à réflexion. Il ne l'a pas fait et je ne vois pas où est le problème
: un seul gouverneur a fait deux mandats, dans l'histoire du Canada, et il est
décédé au cours du second. C'est presque la norme d'en faire un seul.
Si vous êtes élue, que comptez-vous faire pour redynamiser
l'OIF ?
L'OIF est une institution solide. Aujourd'hui, l'ONU, l'Union africaine
et la plupart des organisations se tournent vers elle lorsqu'il y a des actions
à mener en faveur de la démocratie, pour accompagner des processus électoraux et
réfléchir sur les crises, notamment en Afrique. L'OIF répond toujours présent.
Et il faut reconnaître le travail accompli par Abdou Diouf, qui a su lui donner
des objectifs, des documents de référence, une crédibilité sur le plan
international. C'est une organisation extrêmement bien gérée, avec une
administration exemplaire. Elle n'est pas du tout sclérosée, loin de là. C'est
sur ces fondations qu'il faut désormais développer une vraie stratégie de
Francophonie économique.
Le numéro deux de l'OIF, l'administrateur Clément Duhaime,
est canadien, tout comme vous. Si vous êtes élue, il faudra donc qu'il
démissionne alors que son mandat court jusqu'en 2018. Avez-vous évoqué ce sujet
avec lui ?
Le secrétaire général a la responsabilité de nommer l'administrateur. Il
est clair qu'il faudra veiller à maintenir un tandem Nord-Sud à la tête de
l'institution. De cela, l'administrateur actuel est tout à fait conscient. Il
aura un rôle important à jouer dans le choix de son successeur et dans la
période de transition qui suivra.
Avez-vous déjà un nom en tête pour lui succéder ?
J'ai souvent eu l'occasion de rencontrer des individus qui ont les
compétences requises. Dont, bien sûr, bon nombre d'Africains. Vous comprendrez
que je n'en dise pas plus.
Si les chefs d'État des pays africains membres de l'OIF
parvenaient à se mettre d'accord sur un candidat unique, maintiendriez-vous
votre propre candidature ?
Évidemment. Et qui vous dit que ce consensus ne pourrait pas se faire
autour d'une candidate d'un pays du Nord ?
La France vous soutient-elle ?
Le gouvernement canadien et moi-même avons notre propre idée là-dessus.
Quelle est-elle ?
Je ne vous le dirai pas. La nomination du secrétaire général de l'OIF est
une décision qui va être prise par les chefs d'État et de gouvernement, de
manière consensuelle. Il faut respecter ce processus.
Connaissez-vous vos concurrents actuels ?
J'ai rencontré Henri Lopes une seule fois je crois, à Paris. Je n'ai pas
encore eu le plaisir de rencontrer les autres.
Qu'est-ce qui vous fait courir, vous,
l'arrière-arrière-arrière-petite-fille d'esclaves de Saint-Domingue ?
Il y a d'abord un héritage. Je suis dans le prolongement d'une histoire.
Puis le courage, les convictions, les valeurs, les droits, les libertés et,
surtout, la responsabilité. Toute ma vie j'ai vécu avec le sens de la
responsabilité, que j'ai reçu de mes parents. Et puis je crois en la
Francophonie. C'est un espace extraordinaire grâce auquel on peut montrer au
monde ce qu'il est possible d'accomplir lorsque nos efforts sont fédérés. Et il
ne s'agit pas là de mots, mais de réalité.
Propos recueillis par François Soudan et Haby Niakate
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