Le Tchad a conclu un accord de 400 millions de dollars avec la compagnie pétrolière chinoise CNPC mettant un terme aux poursuites engagées contre celle-ci pour non-respect des règles environnementales.
Constat des dégâts sur le site de Koudalwa, exploité par CNPC, au Tchad, en août
2013
Le gouvernement tchadien a annoncé ce lundi la conclusion d'un accord de 400
millions de dollars avec la compagnie China National Petroleum Corporation
(CNPC) en échange de l'abandon des poursuites engagées suite au refus de
l'entreprise pétrolière de payer une amende de 1,2 milliard de dollars.
Actionnaire
"En plus des 400 millions de dollars, l'État Tchadien aura une prise de
participation de 10 % dans tous ses champs en production. Les permis concernant
cinq blocs qui ont été annulés fin juillet seront restitués mais avec de
nouvelles conditions. Le Tchad deviendra actionnaire de ces nouveaux permis", a
indiqué le ministre du Pétrole Djerassem Le Bemadjiel.
Cet accord met un terme à la procédure intentée devant la Cour internationale
d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris. Le ministère de
l'Agriculture et de l'Environnement a également annoncé le retrait de la plainte
déposée à N'Djamena en août dernier.
Selon le ministre du Pétrole, CNPC sera autorisé à exporter le brut de sept
champs qui sont prêts à l'exportation depuis le mois de juin à travers le
pipeline entre le Tchad et le Cameroun. La CNPCI deviendra ainsi la troisième
major après, Exxon Mobil et Glencore à exporter du pétrole tchadien.
Malgré le démarrage des procédures judiciaires, la compagnie chinoise a
continuer d'insister sur sa disponibilité à discuter. Des négociations secrètes
ont eu lieu à Paris. L'accord annoncé ce lundi à été signé dans la soirée du 24
octobre.
Naviguer à travers les articles | |
Mauritanie : Glencore repousse le démarrage du projet minier d'Askaf | L'Algérie, diplomate au long cours |
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
|