Pour contrer les arguments des opposants au gaz de schiste en Algérie, Sonatrach a invité des experts étrangers pour rassurer l'opinion quant aux dangers représentés par l'exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
Pour contrer les opposants au gaz de schiste, Sonatrach, le géant algérien des
hydrocarbures, a invité plusieurs experts étrangers à exposer les avantages de
son exploitation et à rassurer l'opinion quant aux dangers que celle-ci
représente pour l'environnement et la santé des populations.
Premier de la série, l'Américain Thomas B. Murphy, codirecteur du Penn State
Marcellus Center for Outreach and Reseach (MCOR), en Pennsylvanie, a donc donné,
le 18 février, une conférence au siège de la compagnie. Dans le passé, il a
travaillé avec des Ukrainiens, des Polonais, des Roumains et des Bulgares eux
aussi intéressés par le gaz de schiste.
Plusieurs compagnies américaines figurent parmi les soutiens financiers du MCOR,
notamment General Electric (qui lui a versé 10 millions de dollars en 2014) et
ExxonMobil (1 million). Ces deux compagnies travaillent en Algérie dans le
secteur des hydrocarbures.
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